
TEnNSTROEMIACÊES
T h é d e C h in e ^ - T. CHINENSIS Sims, Bol. Mag.' t, 998. - T Bohea
Z Spach,-Vég. Phan. IV, p. 99 et Atl t 27 -
Camellia Ih ea Link. — Vulg. rh è Bon Chine
Arbrisseau dans les cultures, petit arbre à I état sauvage. Feuilles lan-
ccolees ou lanceolces-elliptiques, conve.xes, ondulées, coriaces sans cire
épaisses, courtement pétiolées, glabrès. Fleurs blanelies, solitaires et
axillaires, sépales a rro n d is ; pétales arrondis, concaves, Lianes inTpeu
jimnairos Fru it triangulaire arrondi, à 1 graine brune dans chaque loo'e -
Dapres H. Bâillon (Bot. Méd. p. 820), les r . v ir id isU n ., r . B o heaXm
1 Cochinchinensis Lour., T. Cantoniensis Lour., r . stricla i Z n c l
. a,s,s'flmic«Mast no sont que de simples formes ou variétés de la même
• mrès fe D . 'Î " , " P"^“ P0-'>- originaire de la Chine et
27‘ô r a r \ v , . u , L T Pent-Sao, le mentionne
Walli!I IW re iL T " “' voyageurs anglais (GriffiLh,
\ \ a lic l.)lo n t recueilli dans 1 Assam supérieur et dans la province de
Cacbar avec tous les caractères de l’indigénat, et, d’après de Candolle (D
cette plante doit être indigène dans les pays montucux qui s L r e n t les’
plaines de 1 Inde de celles de la Cliine ; néanmoins, l’emploi de ses feuilles
t ait pas connu jad is dans l’Inde. Le T/ié est aujourd’lmi non-seulement
culGve en Chine et au Japon, mais encore aux /ndes. à JavT T c e Z T
Méd T ! p ' ooPore s ’étend (H. Bâillon, Bot.’ .
Mcd. p. 82 ) sur 4 millions d’acres (1.600.000 hectares) donnant un nro
ÎO u i Z ü Î Î i r i i ; ^ “ r - - o - e
Le Thé, dont l’usage aujourd’liui ost si répandu, n ’est cependant entré dans
Pom 1 Angleterre, depuis environ 1660; la plante elle-même n ’a été ffiteo
‘"'■‘‘ ’i '^®T " ^P®"*P“‘-Lkeboig, d a p ie s la demande et les instructions de Li nné ca-pLit»ai neT hséu érdeonis
, de la theme, dont on a signalé l'identité avec la caféine et un
au tie principe azote comparé au caséum du lait. C’est un stimulant ’astrin
oent, sudoriüque, digestif, et un médicament d ’épargne
On trouve dans lo commerce deux principales catégories de Thés • les verts
MILLEPERTUIS '825
Sous le climat parisien le Thé ost une plante d’Orangerie que l’on tien t
en général comme les Camellia, mais dans le Midi, il prospère en pleine
lerrc, on lieux bien aérés, frais ol semi ombragés.
La famille des Ternstrcemiacées comprend encore quelques espèces
ornementales, mais assez rares dans les cultures, toiles sont : le Cleyera
ja p ó n ic a Tbunb., arbrisseau de 3“ , à feuilles persistantes, coriaces, fleurs
hermaphrodites et fruit charnu, d’orangerie ou demi-rustique ; VEurya
chinensis Thunb., à rameaux pubescents, fleurs blanches, polygames et
VE. la tifo lia variegata, rappelant pa r leur port les Camellia, mais à fleurs
insignifiantes, demi-rustiques ; le Gordonia lasiantlms Lin., Nouv. Duham.
II, t. 08, de la Floride, très bel arbrisseau de 4™, à feuilles coriaces,
rappelant le Magnolia et presque rustique ; le G. pubescens Lmk., de la
Caroline mérid'”, arbrisseau très rustique avec fieurs à odeur de violette.
Les S lu a rtia p e n ta g y n a V llé ù l., Nouv. Duham. I, t. 6, S. malacodendron
de la Virginie et le V. grandiflora Sieb. et Zucc., du Japon, arbrisseaux
rustiques de terre de bruyère ; les S a u ra u ja excelsa Willd., de Caracas el
S. nepalensis DC., de serre chaude. Citons enfin lo Yisnea macanera
Lin., Rev. Hort. 1882, p. 211, des Canaries, grand arbrisseau ou petit
arbre à feuilles coriaces, persistantes, l’un dos plus ornementaux pour
la région méditerranéenne.
Le genre Marcgravia, type de la série des Maregraviées kñearsb-meres,
étamines indéfinies avec ovaire à loges nombreuses, inultiovulées et fruit
charnu, a une espèce assez souvent cultivée dans les serres chaudes, le
M. umbellata Lin., des Antilles, arbrisseau grimpant utilisé pour garnir
les murs des serres.
A côté des Ternstrcemiacées se trouve la famille des Clusiacées, comp
ren an t le genre Clusia, arbres ou arbustes épiphytes de l’Amérique
équatoriale, à latex jaune. Les C. flava Lin., C. rosea Lin., C. alba Lin.,
sont cultivés dans les serres chaudes. Il en est de même des Mammea
americana Lin., Stalagmites syn. J a n th o ch ym u s picto riu s, de l’Inde
orientale, et du Garcinia mangoslana Lin., de l’Asie tropicale, arbre de la
taille d’un pommier, produisant des fruits dont la couche tégunientaire
pulpeuse des graines, est comestible. Le G. Ila n b u ry i Wook., arbre de la
Gochinohine et du Cambodge, fournit la gomme gutte.
(1) Origine plantes cultivées, p. 93.
XXXIV, — HYPERICACÉES. — IIYPERICACEÆ.
282. — M IL L E P ER TU IS . — HYPERICUM Tourn.
Nom grec employé par Dioscoride ; le nom français Millepertuis fait allusion aux
nombreuses ponctuations transparentes, simulant de petits trous ou pertuis.
Genre caractérisé par des fleurs jaunes, régulières, 4-5 mères ; étamines
on 3 ou B faisceaux opposilipétales, à filets libres ou connés à la base,
3 glandes a lternent avec les faisceaux staminaux ou font défaut ; ovaire