
médullaires sont nombreux et fins. Ce bois est employé aux Etats-Unis
pour les boiseries des appartements, les charpentes internes, le pavage
des rues el l’ébénisterie. — Toutes les parties vertes exhalent aussi une
odeur balsamique prononcée et lorsqu’on fait en été une incision profonde
dans son écorce il suinte un suc balsamique et résineux connu sous les
noms de Baume copalme, Baume liquidambar d ’Amérique. Baume hlanc
du Pérou on Ambra liquida, (\và & toutes les qualités du fr«o?’aa: (provenan
t du Styrax officinal). Ce suc est liquide et porte alors le nom A’huile de
Liquidambar, ou mou el hlanc comme la poix de Bourgogne. Ge principe
n'est plus guère usité qu’en Amérique dans^les affections catarrhales et le
traitem en t des abcès.
En Vrance, \e Liquidambar aal un bel arbre d’ornement que l’on doit
p lanter dans les endroits frais. Quoique moins rustique que le L. oriental,
il l’est cependant suffisamment pour résister en pleine terre aux hivers
du climat parisien. Un individu au Muséum de Paris qui mesure actuellement
'15 à 16"> de hau teu r a parfaitement supporté les grands hivers de
1871 et '1879-1880.
L e i . Altingiana BI., grand arbre de l’archipel Indien, donne aussi une
résine balsamique ainsi que le L . fo rm o sa n a Haue en Chine.
LXXXIV. — CASUARINEES. — CASVARINEÆ
4 5 6 . — F I L A O . — C A S U Â R I N A F o r s t .
D e C a s u a r i u s (C a s o a r ) ; a l l u s i o n à l a r e s s e m b l a n c e d e l e u r s l o n g u e s b r a n c h e s p e n d a n t e s
a v e c le s p l u m e s d e c e t o i s e a u .
Curieux arbres ou arbrisseaux, rappelant pa r leur port les Gnetum ou
les Prêles. Leurs branches et leurs rameaux rigides sont dressés ou pendants,
en partie caducs, verticillés, cylindriques, striés ou tétragones, avec
des noeuds articulés au niveau desquels s’insèrent des verticilles de
4-12 écailles ten an t lieu de feuilles, soudées aux ramules dans leurs parties
inférieures, formant gaine et à extrémité libre sous forme de dents scarieu
s e s .— Fleurs monoïques, plus rarem ent dioïques. Les mâles en chatons
simples te rm in an t les ramules, forment des verlicilles en général d’autant
de fleurs que les dents de la gaine. Chaque fleur comprend une étamine
accompagnée à sa base de 2 à 4 bractées imbriquées souvent inégales et
bisériées ; le lilet de celte étamine grêle, longuement exserte, se termine
p a r une anthère à deux loges accolées dos à dos. Les fleurs femelles en
chatons coniques, latéraux ou terminaux, sont solitaires à l’aisselle d’une
dent des gaines et sont accompagnées de 2 braetéoles charnues naviculaires,
latérales et accrescentes; chacune de ces fleurs comprend 1 ovaire
libre, '1-loculaire, surmonté d’un style à deux grandes branches allongées,
couvertes de papilles stigmatiques. Au fond de la loge ovarienne unique, se
trouve un placenta p ortant de 2 à 4 ovules dressés dont 1 seul se développe.
Les fruits groupes en cônes, subsphériques, ovoïdes ou cvlindriques, sont
des samares comprimées latéralement et surmontées d’une aile parcourue à
son milieu d une saillie répondant à la base épaissie du style. Ces samares
sont entourées des bractées et des braetéoles accrues et durcies. A la maturité
les bracteoles qui se touchaient finissent par s’écarter pour mettre
octo^b?'^''*^ liberté. Floraison m ars-av ril; fructification septembre-
Le genre cornprend 20 à 25 espèces (1), h ab itan t pour la plupart l’Australie,
I Archipel Malais, l’Ocean Pacifique, l’Asie tropicale, les îles Mascareignes
et Madagascar. Plusieurs espèces ont été introduites dans les plantations
algériennes et dans la culture du midi de la France, où elles
semblent s etre bien naturalisées. Ce sont des arbres d’orangerie ayant en
general une croissance rapide el se co n tentant d’une bonne terre franche
ou meme de terra in s tourbeux ou relativement h um id e s .-L e u r bois à aubier
blanc-gnsatre et bois parfait brun-rougeâtre, a des rayons médullaires de
2 sortes, les uns gros, larges, bien visibles à l’oeil nu, d’autres plus fins - ces
rayons assez hau ts donnent de belles maillures rappelant celles du bois de
chene; les vaisseaux gros forment d ’abord une zone poreuse, puis sont
disséminés pa r groupes de 2-4 dans la masse. Ce bois lourd, dur, nerveux
tort, est d une grande résistance sous l’eau et aux intempéries. Jl convient
pour les grandes constructions et d’une manière générale à tous les emplois
du Chene, ce qui en fait des végétaux précieux pour les reboisements
de certaines parties de l’Algérie, de la Corse, de Madagascar, de la Réunion,
etc. Ce sont aussi p a r leur singulier p o rt d’intéressants arbres d’ornement
pour la region de 1 oranger et pour certaines parties du S -0
On les multiplie facilement de graines qu’ils produisent de bonne heure
et en abondance. Le semis se fait ordinairement dans des terrines de terre
fine, legere tenue fraîche. On peut aussi les multiplier pa r boutures de
rameaux a demi-aoutes que l’on fait en avril dans du sable et sous cloches.
W i èl ° “ P'"® ordinairement avec le nom sous
d é c r i f e r souvent désignées, leur identification aux espèces
f r p ^ S b le T a ; . extrêmement difficile, pour ne p a s ^ ir e
1 .— G. a r am e a u x t r è s t é n u s . - C. TENUISSIMA Hort. - Grand
tÎo ? o ressemblant un peu à certains pins à longues feuilles.
r a ? e a S c r i H™®“ ' " ' " ’ a v e c b r a n c h e s e t
/ ( ^ n ^ e y h n d r i q u e s p r e s q u e l i s s e s , g r i s â t r e s , p e u o u p a s r a m i f i é s ;
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b i e n c o n n u s e t d a s s é ^ n n e i ^ , b e a u c o u p . I l s n e s e r o n t v é r i t a b l e m e n t
n u s e t c l a s s e s q u e l o r s q u ’o n l e s a u r a é t u d i é s d a n s l a g r a n d e c u l t u r e .