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l o n g u e s f e u i l l e s p l u s s o u p l e s à l im b e a t t e i g n a n t j u s q u ’à 1“ d e d i a m è t r e e t p a r s o n t r o n c
n e p r o d u i s a n t p a s d e r e j e t s . L e m a c r o c a r p a d u n o r d d e l ’A f r i q u e e s t à t r o n c f o r t , à f r u i t
p l u s g r o s e t e x c e l l e n t p o u r l e s g a r n i t u r e s .
2 , _ C .é le v é .— G.EXCELSA Thunb.— Trachycarpus excelsa Wendl.—
Fi. d. serr., XXII, p. 207, t . 2368.— Palmier à ch anvre de laC h in e .— Peüt
arbre de ü à 10“ , se distinguant facilement du précédent, indépendamment
de sa taille plus élevée, par ses régimes de fruits plus pelits, d’un noir
bleuâtre, semblable à des grains de raisin. Il peut aussi supporter jusqu’à
10-12° de froid et même passer en pleine terre les hivers à Paris, enveloppé
seulement d'une simple cage en bois. G’est un des Palmiers les plus
employés en ornementation.
Nous signalerons encore comme Palmiers intéressants et relativement
rustiques dans les cultures du midi de la France: le Livistona chinensis R.
B r . , Latania Borbonensis Lmk., à port rappelant le Chamærops excelsa,
reniai-quable pa r se s grandes feuilles en forme d’éventail d’un beau vert et
ses régimes énormes, jusqu’à 40 k. de fruits, ovoïdes, en forme d’olive, vert
bleuâtre; peut résister à 5-7° de froid. L e f r . australis H. Ht., Corypha
australis B. Br. d’Australie, qui se distingue du précédent par ses
grandes feuilles vert foncé, à pétiole armé d’épines noirâtres et ses fruits
globuleux, verdâtres, de la grosseur d’uiie noisette, est encore plus rustique
que son congénère.
Parmi les Sabal, Palmiers américains rappelant les Livistona par
leurs grandes et belles feuilles en forme d’éventail, il faut citer pour leur
rusticité les : S . Adansoni Gunis, S . umbraculifera Mart, et S. Palmetto
Lodd. — Le Brahea R oczli WenàX. Erythea a rma ia W a t s . , de Californie,
remarquable par ses feuilles en éventail, argentées-bleuâtres, est très
décoratif et très rustique en Provence.—Le f r r i f c / i a r c K a / i / i / ' e r a Lind. ( f r r a / t e a
filamentosa Hort.), de Californie, palmier majestueux de 6 à 8™, à grandes
feuilles en éventail, est aussi un des plus rustiques, d’une grande et puissante
végétation. Le P. pacifica Wendl. et Secmann, des îles Fidji, encore plus
beau, et le P robusta Hort. peuvent être cultivés en pot.
Les Ken tia Belmoreana Moore et Muell.,Rev. Hort. 1896), et A'. Fors-
teriana Muell. de l’Australie, arbres à tronc lisse et annelé, à grandes
feuilles réunies et gracieusement retombantes, sont très décoratifs, ains i
que le K. sapida Blume (Areca sapida) Mart; Rev. Hort. 1878 et icon,
de la Nouvelle-Zélande, qui est un des plus beaux palmiers que l’on puisse
cultiver et assez rustique pour mûrir ses graines à Golfe-Juan.
Dans le grand groupe des Cocotiers (cocos), on trouve dans les cultures
du Midi comme relativement rustiques : le C- austral (C. ausiralis) Mart.,
C. froweiii Hort. de l’Amérique méridionale, à feuilles vert-grisâtre, gracieusement
arquées, fruit jaune ou rouge de la grosseur d’une prune, et
pulpe charnue. Le C. flexuosa Horl., C. p lum e ra Mart, du Brésil méridional,
à tronc nu, lisse, de 8-10™, et le C. R omanzoffana, Cham. du Brésil
voisin du précédent. Citons enfin le Jubæa spectabilis, H. B. K., du Chili,
palmier à tronc énorme,de 4 à8", dont les feuilles rappellent celles du dattier,
mais plus grandes, fruits de la grosseur d’un abricot, qui vient aussi très
bien dans la région de Nice.
Quant aux nombreux autres Palmiers (environ 480 espèces), cultivés
dans les serres d’Europe ou en pleine terre dans le midi et en Algérie, nous
ne pouvons que renvoyer aux traités spéciaux sur la matière (1). Nous
n’avons pas voulu, dans un ouvrage de vulgarisation comme le nôtre, passer
complètement cet important groupe des Palmiers sous silence, mais ce
serait sortir de notre cadre que d’en entreprendre la description môme
sommaire.
LXXXVIII. — ASPARAGINÉES. — ASPARAGINEÆ
4 9 7 . - F R A G O N . — R U S C U S L i n .
A n c i e n n o m l a t i n em p l o y é p a r V i r g i l e .
Arbuste à rameaux souvent transformés en cladodes verts, aplatis,
coriaces. FeuiUes vraies, représentées par des écailles membraneuses, à
Faisselle desquelles naissent les cladodes. Inflorescences sur pédoncules
filiformes portés soit sur une des faces et vers le centre des cladodes, soit
sur le pourtour ou au sommet. — Fleurs hermaphrodites ou unisexuées
avec périanthe verdâtre ou blanchâtre,6-mèresendeuxverticillesalternes.
Etamines 6, monadelphes, formant une sorte de tube urcéolé portant au
sommet 3-6 anthères biloculaires. Gynécée supere avec un ovaire à 3 loges
biovulées, donnant naissance, par suite d’avortement, à une baie monosperme.
Graine subglobuleuse albuminée. — Le genre comprend 3 espèces
rustiques habitant l’Europe, l’Asie occidentale et les îles du Nord-Ouest
de l’Afrique, souvent cultivées comme plantes ornementales et pour faire
des bouquets. On les multiplie facilementde graines ou mieux par détachement
de drageons ou d’éclats des touffes mères.
a . — F l e u r s d i o ï q u e s , 3 a n t h è r e s .
1.— F . é p i n e u x .— R. AGULEATUS Lin.— Smth. Engl. Bot., t. 360. —
Lmk. Encycl., t. 835.— Gren. et God. Fl. franç., III. p. 233.— Boiss.
Fl. Orien., V, p. 3-40.— Rev. Hort., 1894, f. 199. — Vulg, Petit Houx.
(1) L e s P a lm i e r s d e l ’A s i e o n t é t é d é c r i t s p a r B l u m e , G r i f f i th , S c h e f f e r , B e c c a r i e t
d ’a u t r e s a u t e u r s ; c e u x d e l ’A u s t r a l i e p a r M u e l l e r , J V e n d l a n d e t D r u d e . L e s e s p è c e s
a f r i c a i n e s p a r W e n d i a n d e t M a n n . C e u x d e l ’A m é r i q u e p a r P æ p p i g , I l u m b o l d e t B o n -
p l a n d , M a r t i u s , W e n d i a n d , G r i s e b a c h , W a l l a c e , S p r u c e , T r a i l , Im - T h u r m e t p l u s
r é c e m m e n t p a r D r u d e p o u r le s e s p è c e s d u B r é s i l , d a n s l e F l o r a b r a s i l i e n s i s . L e p l u s
im p o r t a n t o u v r a g e d ’e n s e m b l e p u b l i é e n F r a n c e , v e r s 1877, e s t c e l u i d e M. 0 . d e Ke r -
c h o v e i n t i t u l é « L e s P a l m i e r s d e s e r r e s f r o i d e s . »