
rouge Vif OU roses. Etamines 8, débordant la corolle ; aniboma cordifor
“ s tm m Ï e r r " ’ L ' L mucronées. Ovaire rose, surmonté de
B o n r i Î ju S ie t!^ ' trigone, mince, searieuse. Florai-
Cette espèce, qui serait, d’après Koch, originaire des Canaries est ré
pandue dans toute la région méditerranéenne, surtout dans L i e s t et
remonte les cotes de l’Océan ju sq u ’à Dunkerque et le littoral a n g l a s On
la trouve aussi en Corse et dans le nord do l’Afrique iusau’au
l'O rient,elle s’é t e n d ju s q u ’à l ’Himalayaet p ro bab lemen t plus loin! En p L a L r
elle est par leu ièreuient abondante sur le littoral des Pyréuées-Orientales’
de 1 Aude, de l’Herault, du Gard et des Bouches-du-Rbône
Le bois du T am a rix est, dans le jeune âge blanc vc,.q.u.„
et devient rose et même rougeâtre à l’état de bois parfait. Ce b o fe ^L L aL
sant prend beaucoup de re tra it en se desséchant et se gerçure profonde
men ; sa densite varie de 0,646 à 0,766 (Mathieu) ; il n ’a pas de durée et'
constitue un assez mauvais combustible Néanmn;,it. - - uiee et
i-apide et à sa faculté de se marcotter n a tu re lle iL n t,
sans mérité. Il sert eu sylviculture pour fixer et reboiser les d u n L Ï t L
terrains mouvants du bord de la mer, ainsi que les berges et les ! ■
rissements des torrents. Son écorce est riche en tannin et p o u rL ; Î e
employée au tannage. Enfin, de mémo que ses congénères, il est recherché
en ornementation. On le cultive à cet effet dans toute l’Europe t e n ip é r Î
ou il peut résister à des froids de 18 à 20 degrés el parfois plug.
V a r ié té s .
En ra ison d e son a ire g éo g rap h iq u e trè s é ten d u e c e t arbre e st t r i s „ i
considérée’scotnnie
a u ton om e, hab ite l ’Eg yp te e t l ’Arabie • elle n i com m e e spèce
eu. iu a n n i f é r u s , u n ^ L l . a t Ifeufde ^ uM e “ ^
sirop é p a is. On en r e cu ille a u s s i en P e r se et dans le N. de iL d e “ “
HaWte l’E g y p!eLn\uLtTouLnÎ'l!s®V^”“''®' g lau q u e s, glabres, rameaux tu r g id e s.
un magnifique arbre d’avenue, comme 0 0 0 !'!™!!“ ! le TOLà Aie"*" ®
les T. canariensis WUd., JT Pallasii I W ^ ® B api’és Koch,
Sert., et r . palestina Bert. diffèrent aussi trè'! p e u T “ “- " ’ “
2. - T . d ’A f r i q u e . - T. AFRICANA Poir Vov Tr n -iso
AU, I, p. » , _ s p . . y w , , p „ „ ,
franç. I, p. 601. — Math. Fl. for., p. 22. — Batt. o tïr a b . Fl. A lg.,p. 322.
— Europe occid“ et N. de l’Afrique.
Arbrisseau de 2-3"' de haut ou petit arbre de 3 à 6"' sur 0'"b0 a 0'"80 de
circonférence, à feuillage plus fourni et rameaux moins grêles, plus
rigides que chez le précédent. Feuilles élargies à la base, acumíneos,
blanches, scarieuses sur les bords. - Fleurs ovoïdes dans le bouton, blanches
ou d’un rose pâle, et plus grandes que celles du T. gallica, disposées
en épis, subsessiles, cylindriques, obtus, d’environ 3«/“', plus épais
que ceux de son congénère, naissant presque tout le long des jeunes
ramules ainsi que vers l’extrémité des rameaux de l’année precedente.
Pétales de moitié plus longs que le calice. Etamines à peine aussi longues
que la corolle et anthères obtuses à Vextrémité. Stigmates presque aussi
longs que l’ovaire. - Capsule courte, ovoïde-trigone. Flor. jum-aout,
plus tardive que celle du gallica. - Ce Tamarix se rencontre dans
tous les endroits frais de l’Algérie ot y forme même parfois des fore s
(à l’Habra) ; il se retrouve aussi en France, par individus isolés, sur tou e
littoral méditerranéen, ainsi qu’en Corse et en Espagne, mais ne parait pas
e x is te rd an s le bassin oriental de la Méditerranée. Son bois, d’après Mathieu,
a pour densité 0,627 à 0,693 et n ’est pas supérieur à celui du T. gallica.
3 — T à q u a t r e é t a m i n e s . — T. TETBANDRA Pall. - - Tabl. d. la
'î a u r 49 (1794). - Koch, Dendr. I, p. 483. - T. parviflora, DC. Prodr.
III p 97 - Fl. de Serr. IX, p. 108, t. 898. - Tauride.
Arbrisseauou arbre très glabre, à rameaux brun rougeâtre ou brun fauve;
jeunes pousses brun rougeâtre ou verdâtre, luisantes, flexibles, arquees,
garnies au p rintemps de nombreuses ramuscules mêlées aux inflorescences.
L u ille s imliriquées, lanccolées-subulées, plus ou moins adnées à la base,
étroitement m arginées aux bords, concaves et d’un beau vert rappelant celles
du genévrier sabine. - Fleurs tétramères naissant sur les rameaux d un an
on épis grêles latéraux, courtement pédonculés. Sépales à bord scarieux et
nervure dorsale verte, pointue. Pétales, généralement blancs, avee teinte
rose au bout, étalés. Étamines à anthères r o u p vif. Ovaire peu a peu
atténué et se term in an t pa r un ronflement stigmalifere a 4 divisions ;
capsule tétragone. Flor. mai-juin. - Pendant et après la floraison, le
sommet des branches continue à s’allonger, à se ramifier et a produire
de longues pousses arquées, garnies de nombreuses ramuscules analogues
aux épis floraux et destinées, les unes, â tomber aux premiers froids les
autres, plus robustes, à produire les fleurs de l’année v iv a n te . - Cet e
magnifique espèce croît spontanément dans la Thrace la Macedoine, la
Tauride, à Chypre et dans l’ile de Crête. On ignore la date exacte de son
introduction dans les cultures de l’Europe occidentale, mais elle existait
déjà dans les jard in s botaniques de Lyon, en 1841. Elle est un peu plus
sensible aux froids que le T. gallica.
V a r ié té . - T . T . p a r v i f l o r a D. C. - T. t é t r a n d r a Griseb. (non P a ll.). - Fleurs
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