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l.lanohes, ü-ès nombreuses et très belles; étamines extérieures (stériles)
jaunes, les intérieures (fertiles) pourpre-noirâtre. Orangerie. — 2° L'Etüa-
lia arborescens R. B. ia Bot. Mag. t. 2460, de la N. Zélande. Pelit arbre de
6-7“ ressemblant au S p a rm a n n ia , mais feuilles souvent lobces-crénelées
et fleurs petites. Orangerie. - 3 » Les Grewia occidenlalis Lin., du Gap, et
G. Tihæ fo lia Vahl., des Indes Orientales ; sépales 8, colorés en dedans ;
fruit drupe, plus ou moins lobée. Orangerie. — 4» Enfin, les Elæocarpus
arbres et arbrisseaux de l’Afrique tropicale, à pétales finement découpé!
et fruit rappelant l ’olive; les E. eyaneus Sims, E. serralus Lin. et
h . grandiflorus Smitb sont les plus cultivés.
XXXIII, — TERNSTROEIVIIACÉES.— TEBNSTBOEMIACEÆ.
2 7 9 . — S T A C H Y U R E . - S T A C H Y U R U S S ie b . e t Zu cc.
De Sta ch x js, p o in tu , ot o u r o , q u eu e ; a llu sio n à l ’in n o r e sc en c e en ép is é tr o its .
Genre distingué pa r des fleurs en épis ou grappes axillaires, 4 sépales,
4 pétales, 8 étamines ; ovaire 4 placentas multiovulés. Fruit charnu avec
graines arillées. Arbustes de l’Asie tempérée, à feuilles serrées et stipulées.
L’espèce suivante ost cultivée :
S. p r é co c e . _ S. PRÆCOX, Sieb. et Zucc. FI. Jap. t. 18. - Bot. Mag
t 6631. - Rev. Ilort. 1869, p . 200, flg. 49. - Japon, 1864. - Arbrisseau
de _-3“ , vigoureux,très ramifié. Feuilles caduques alternes, ovales-oblongues
acuminées, dentées-serrées. Fleurs ressemblant à de petites clochettes,
très nombreuses, en épis très rapprochés, formant pa r leur ensemble une
panicule compacte; calice brun v erdâtre; corolle jau n â tre . Flor. février-
m a rs .— Habite au Japon les hautes m ontagnes des environs de Nangasaki,
de Kiusi et du Nippon, ju sq u ’à 1800“ d ’altitude. Très rustique sous le climat
de Pan s. Se plaît surtout su rso is siliceux. Mult. de boutures aoûtées mises
on terre de bruyère sous cloche.
A côté des Stachynrus se trouve le genre Ternslroemia {syn. Taonado
Aubl.) comprenant environ 2o espèces d’arbrisseaux des parties chaudes
de 1 Asie, de l’Amérique et de l ’Océanie, dont quelques-unes sont parfois
culUvées en serres, telles sont, pour ne citer que les plus remarquables :
les T. elUptica, T. p eduncularis, T. sylvalica venosa et T. ja p ó n ic a Sieb. et
Zucc., relativement rustique.
2 8 0 . — C AM E L L IA , — C A M E L L I A Lin.
D éd ié au pére Camelli, j é su it e , q u i en 1730 in tr o d u is it la p lan te du Japon en E u ro p e ,
Arbre ou arbrisseau, à feuilles alternes, persistantes, coriaces, entières
ou crénelées. Fleurs inodores, grandes, axillaires et terminales, sessiles ou
rièvgment pédicellées ; sépales 8-9, libres, inégaux, imbriqués ; pétales
8-7, soudés p a rria base, inégaux; étamines nombreuses polyadelphes, ou
THE m
plus ou moins monadelphes à la base, par 1 étamine libre en face de
ih aq u e pétale; ovaire oblong, à 3-8 logos, 8-ovulées et surmonte de
3-8 styles soudés dans la moitié inférieure ; capsule tri-loculairc -monos
p enne pa r avortement. Graines rares, charnues, assez g ro s s e s .--L e genre
comprend environ une quinzaine d’espèces, de l’Asie tropicale et orientale,
ainsi que do l’archipel indien. Ce sont de beaux arbrisseaux d orangerie
ou demi-rustiques, demandant une terre substantielle, formée d argile, de
terre de bruyère el de terreau. A défaut de graines, qui se produisent assez
rarement dans nos cultures, ou multiplie les Camellia de couchage ou de
boulures en août avec des jeunes pousses bien formées, plantees en terrines
dans un mélange de sable et de terre de bruyère, le tout sous châssis a
l’ombre. La multiplication des variélés se fait ordinairement par greffe
en approche. Les principales espèces botaniques sont les suivantes ;
Le C. ja p ó n ica L i n . - Nouv. Dubam. H, t. i l . - Bot. Mag. t. 4 . . - - Siob
et Zucc. Flor. jap. t. 82. - Vulg. Rose du Japon. - Petit arbre de o-6 , à
feuilles ovales-elliptiques, glabres. Fleurs de diverses nuances, rouges,
roses, blanches ou jau n â tre s, à ovaire g l a b r e . - Originaire du Japon et de
la Chine, où il est très cultivé, cet arbrisseau est l’un des plus recherches
pa r les amateurs de belles plantes ijui ne peuvent guère lui reprocher que
le manque d’odeur de ses ffeurs. Les nombreuses variétés aujourd hm cultivées
descendent pour la p lupart de cette espèce ou de son croisement
avec le C. reticulata Lindl. e lle C. SasanquaKev. — Le premier se üis-
tingue du ja p ó n ica par ses feuilles non luisantes, ses sépales laves de
pourpre, ses pétales 17 ou 18, ondulés et par ses étamines plus courtes ; le
C Sasanqua pa r ses rameaux effllés, flexueux, velus, et par ses fleurs
blanches rappelant celles du Thé. On retire de sa graine ainsi que de sa
variété oleífera une huile douce, comestible, très estimee en Chine, bes
feuilles sont, dit-on, souvent mélangées à celles du The importe en Euiope.
Citons encore le C. euryoldes Lindl. à rameaux poilus, f ’
feuilles ovales, soyeuses en dessous et fleurs blanches. Cette ®^P®®®
encore plus voisine du Thé que la précédente. Sert souvent de porte-^reffQ
dans les cultures.
281. — THÉ . - THEA Lin.
Du ch in o is T e -h a , nom vu lg a ir e d e la plan te en Chine.
Ce genre, très voisin des Camellia, est caractérisé par des fleurs à 8 sépales
imbriqués, 8 pétales a lte rn isép a le s; étamines
lib re s, adhérentes à la base des p é la le s; ovaire a 3 oges, 4-ovulees
styles 3, creux, soudés dans la moitié inférieure. Le fruit 1°®S^®“ P®J®
charnu, devient une capsule loculicide à 1-3 loges, de chacune 1-2 grames,
contenant un gros embryon charnu, huileux, en tourant ®°i“ P'®t®“ ;®f‘ ^
gemmule. Le genre ne comprend guère q u e l’espece ci-dessous av p
sieurs variétés.