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21. — V. de Coignet. — V. GOIGNETIÆ Pull, in Jourii. Vigii. amér.,
1883, p. 186. — V. ntgosa Ndn. — Plaiicli. Ampel. p. 328. — Foex, loc.
cit. p. 83. — Y. Labrusca ja p ó n ica Thuub. — Dogron, in C.R. serv.
Pbyll. 1883 et in Journ. Vign. amér. 1884, p. 286, 302. — Japon,
1883.
Espèce vigoureuse dont la lige a tte in t ju sq u ’à 0“ 78 de circonférence et
80 m. de bauteur ; sarments longs, grêles, à méritballes allongés ; les nouveaux
couverts d’un duvet roux, floconneux, aranéeux, disparaissant plus
ou moins avec le temps ; noeuds très peu renflés; moelle assez large ; vrilles
discontinues ou parfois 2 à 4 se suivant. Feuilles grandes, longuement
pétiolées, orbiculaires, anguleuses, à trois lobes peu marqués, fortement
dentées, subcuspidées ou nmcvonèos, fo rtem en t réticulées, et même un peu
bouillonnées, comme rugueuses en dessus; face supérieure glabrescenlc,
l’inférieure recouverte d’un épais duvet fauve, ce qui le rapproche du
Y. labrusca. Grappes à grains peu nombreux, ceux-ci noirs, de la grosseur
d’un pois, sans goût p a rticu lier; graine moyenne (6% sur 4), à bec
court.
Cette vigne croît spontanément au Japon, notamment dans l’île de Yeso,
où elle prend son plus grand développement, et redescend au midi ju sq u ’au
sud de Yedo. D’abord recueillie pa r le D''Albrecht et pa r Maximowicz, en
1864, à Nippon, elle a été introduite de g raines envoyées en 1878 (Rev. Hort.
1890, p. 49) p a r M. et Mme Coignet, voyageant alors au Japon, à M. Sisley
de Lyon q u ien remit à M. Pulliat, qui la sema et la dédia à Mme Coignet (1).
Très répandue dans les bois des montagnes, cette vigne n ’est au Japon
l’objet d’aucune culture. Mais, suivant M. Dogron, elle serait susceptible
de donner un vin passable. La maturité précoce de son raisin, devançant
celle du chasselas, p e rm e ttra it de la cultiver dans les centi’os
relativement froids (2). Mais sa reprise de bouture est difficile et sa résistance
au phylloxera insuffisante. C’est d’ailleurs une belle plante d’ornement.
L’Asie Orientale possède encore plusieurs autres espèces de vignes à
peine rencontrées dans nos cultures, telles sont le Y. Retordi Rom. d.
Gaill., originaire du Tonkin occidental, le Y. Thunbergii Sieb., Y. ficifolia
Bnge., Y. flexuosa Tlumb. du Japon et de certaines parties montagneuses
de la Chine, dont le goût du fruit rappelle uu peu celui de la feuille de
figuier; le Y- lanata Roxb., des régions tempérées et chaudes de TInde
anglaise et de la Chine, et le Y. pedicellata Laws, do la région hiina-
layènne, qui a des rapports avec le Y. lanata.
(1) JI. Nau din , de la v illa Th uret, q u i a v a it a u s s i r eçu d es g ra in es de JI. S isle y , baptisa
la n ou v e lle v ig n e V. r u g o s a , nom qu i fa isa it douille em p lo i a v ec c e lle de W a llich , et
P lan ch ón m a in tin t le nom de C o ig n e tioe ,
(2) M. Caplat de l ’Orne q u i cu ltiv e c e tte v ig n e so u s le nom d e P r é c o c e C a p la t (Rev.
Hort. 1892, p. 342 f. u.) pa ra ît sa tis fa it d es r é su lta ts ob ten u s.
2 6 9 . — V IG N E V IE R G E . — P A R T H E N O C I S S U S Plancli.
Du grec p a r th e n o s , v ier g e , e l k i s su s , lie r r e ; a llu s io n au port grim pant de ces v ig n e s,
c o n sid é r é e s à to rt com m e i n f r u c t i f è r e s ou v ie r g e s .
Fleurs hermaphrodites ou quelques-unes pseudo-hermaphrodites ; calice
cupuleux à 5 lobes étalés ; pétales 8, étalés, rarement un p eu cohérents au
sommet; disque d’apparence nulle, mais en réalité confondu avec la base
(le l’ovaire et ne s’en distinguant que pa r la couleur ; style subulé, assez
épais. Baie ordinairement à 1-2 graines. Tige grimpante, à écorce^ lisse,
brillante sur les jeunes, écailleuse, noire sur celles âgées. Feuilles digitées
ou palmatilobées ; vrilles dilatées en ventouses ; inflorescence en cymes
terminales ou opposées aux feuilles et sans vrilles.
Le genre, tel que l’a fait Planchón, comprend sept espèces, h ab itan t les
régions montagneuses et tempérées de l’hémisphère nord (Himalaya, Chine,
Japon et Amérique sept.). Les suivantes sont cultivées en ornementation.
Mult. facile do graines et de boutures.
1. — V . à cinq feuilles. — P. QUINQUEFOLIA Planch. Ampel. p. 448.
— Cissus quin q u efo lia Schultz, — Ampélopsis qu in q u efo lia Torr. ot
Gray, Fl. of N. Amer. — d . hederaceaJiG. Prod. — Spach, Vég. Phan. III,
p . 216, — F. Virginiana Bauh. — Vulg. Yigne de la Virginie, Y. vierge.
— Amér. sept.
Grande liane, à feuilles o rdinairement digitées ; folioles ovales ou ovales-
elliptiques, acuminées dentées, serrées, subcoriaoes, glabres ou rarement
poilues, rougissant à l’automne. Fleurs verdâtres. Baies ovoïdes globuleuses,
noir violacé pruiné, 1-3 graines. Plante très rustique, convenant
pour garnir les tonnelles et les treillages.
Va r i é lé s — a . - P . CL. ty p io a . — F eu ille s tout à fa it g labres; fo lio le s su b o b tu se s à
la b a se ou p lu s ou m o in s a ttén u é e s en co in , ép a iss e s , p lu s ra r em en t su bm em b ran eu se s.
h. — P . Q . h ir s u t a Torr. et Gray. — F o lio le s p lu s ou m o in s p u b e s c en te s en d e ssou s.
Originaire d es Monts A llégh an y s.
c. — P . Q . h e p t a p h y l l a Bu ck l. ~ F eu ille s à 6-7 fo lio le s, p lu s p e tite s, su b s e s sile s ,
p au c id en tée s au som m e t. .
d . - P . Q. la c in ia t a A. Gray. - F o lio le s 5 , su b in c isé e s-d en té e s g lab r es ; pan icu les
f ru ctifè r e s, p en d an te s (1).
2. - V . tr icu sp id é e . — P. TRICUSPIDATA Planch. Ampel. p. 482.
— Ampélopsis tricu sp id a ta Sieb. et Zucc. — A. Veitchii Hort.
— Vilis inconstans Miq. — Vitis mu ra lis Hort. — Japon, 1868.
Espèce se distinguant facilement de la précédente par ses feuilles de
forme très variable ; les jeunes presque entières ou finement dentées, les
adultes plus grandes, arrondies ou cordiformes, celles de la base U'ilobées.
(1) L’in d iv id u déc r it e t flgu r é d an s la Rev . Ilo r t. de 1889, p. 204, so u s le nom d ’A m p é lo
p s is D a v i d i i , ne n ou s pa ra ît ê tr e a u s s i qu ’u n e v a r ié té d u P . q u in q u e f o lia , à fo lio les
s eu lem en t p lu s a llon g é e s e t à feu ille s pa rfo is sim p le s.
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