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Petit arbre de 12-18” à cime largement arrondie. Rameaux robustes,
réfléchis, presque pendants. Feuilles fasciculées pa r 30-50, étroitement
linéaires, planes, glaucescentes, brusquement terminées en une pointe
courte. Cônes très différents de ceux des espèces ci-dessus, ils sont plus
longs, 7"” sur environ 2 de diam., cylindriques, atténués au sommet, vert
herbacé; écadles arrondies, échancrées au sommet et accompagnées d’une
longue bractée lancéolée-ondulée, rabattue au dehors sur le cône, rappelan
t ainsi celles du Pseudotsuga Douglasii. — Habite la région est de
l’Himalaya, Népaul, Sikkim et Bhotan, où il s ’élève parfois ju sq u ’à près de
3000” d’altitude. In tro d u it en 1850 pa r Royle, il n ’est pas encore très
répandu. Mais comme beaucoup d ’arbres de l’Himalaya, quoique venant de
régions froides, il gèle assez lacilement à Paris. H réussit en revanche à
Angers.
SECTION I I . - FAUX MÉLEZE. - P s e u d o l a r i x .
Chatons mâles, naissant p lu sieu rs su r le même court rameau et écailles
des cônes tombant à la ma tu rité comme chez les sapins.
7 . - M . d e K æ m p f e r .— L. KÆMPFERI Fortune. - Veitch , 1 c
p 129. - Franch. et Sav. E n um., Pl. .lap., I, p. 466. - P seudolarix
K æmpferi Gord. Pin, p. 292. - Carr. Conif., éd. 2, p . 363 et Rev.
Hort., 1868, p. 332, icon; 1870-71, p. 608, f. 80-81. — Beissn., 1. c.,
p . 310, f. 78-79.— Abies Kæmpferi L indL— Murr. P in .an d Firs of J a u . ’
p . ,100, fig. 190-200.— P in u s K æm p fe ri Lamh. Pin., éd. 3 p. 7. —
Prodr., XVI, p. 412. — Chine et Japon, 1886.
Arbre pouvant a tteindre, dit-on, 40” de haut su r4 ” .80de circonférence à
branches éparses, étalées, un peu réclinées à leur extrémité. Bameaux gros,
legerement cannelés, à écorce ro u g eo ran g eo u ferru g in eu x .Feu illesd en ses’
larges, molles, planes, longues de 4-10™, larges de 2-3”/” , vert gai endessus’
glaucescentes en dessous. Chatons mâles pa r 6-10 à l’extrémité de grosses
ramilles, courtes, au centre d’écailles roux b runâtre. Cônes longs de 6-8»”
sur 4-5 de larg e ; écaflles lâchement imbriquées, caduques, épaisses, ligno-
subéreuses, très fragiles, atténuées en une pointe obtuse, souvent échancrées,
longues d’environ 3»” , munies sur le dos d ’une bractée triangulaire,
lanceolees, d’environ 10“/ ” , serrulée, plus courte que l’écaille. A la maturité
p a r suite de l’écartement des écailles, les cônes de cet arbre ont beaucoup
de ressemblance, mais en p etit, avec une tête d ’artichaut. — Habite les
provinces centrales du N.-E. de la Chine, notamment dans le Che-Kiang
ou Kæmpfer l’avait déjà signalé {Amæn. Exot., p. 883 (1712) e to ù Fortune
le découvrit de nouveau en 1854 et l’introduisit. En 1871 chez M. André
Leroy, a Angers, un pied h aut de 6“ commençait à fructifier abondamment.
On le trouve aussi fréquemment au Japon, mais il n ’est pas certain q u ’il
y soit mdigene. Ce Mélèze, lejplus beau du groupe, est aussi très rustique
et mérite d’être propagé.
C ED R E 1289
4 6 4 . — C È D R E . — CEDRÜS L i n k .
D u l a t i n c e d r u s , e n g r e c K e d r o s , n o m d ’u n e c o n i f è r e d u t e m p s d ’IT o n i è r e .
Ce genre est très voisin du précédent ; il s’en distingue par les feuilles
disposées de la même manière mais persistantes, plus fermes, tétragonesi
piquantes. Floraison estivale ou automnale. Chatons terminant les rameaux;
les mâles ovoïdes, jau n â tre s ; les femelles à bractées adnées, courtes et
non acrescontes. Cônes gros à maturation bisannuelle, à écailles grandes,
fortement imbriquées, se séparant difficilement, même à la maturité ;
bractées avortées. Graines irrégulièrement triangulaires, longuement ailées,
contenant des vésicules de térébenthine; embryon à 9 cotylédons. Bois à
aubier blanc et coeur rouge-brunâtre, sans canaux résinifères, mais avec
des vacuoles disséminées, ren d an t ce bois très odorant. Comme dans les
Mélèzes, ramification irrégulière, non verticillée.— Le genre ne comprend
en réalité qu ’une espèce avec deux principales variétés ou sous-espèces,
mais, nous conformant aux usages généralement admis et au point de vue
cultural, nous admettrons deux espèces: le C. Lib a n i et le C.'Deodora.—
Les Cèdres h ab iten t les hautes régions montagneuses de l’Asie occid'» et
centrale et du N. de l’Afrique, mais ordinairement pa r peuplement très
disséminés dans f a ire géographique. Ils recherchent les sols chauds et
légers avec sous-sol très perméable; ils redoutent ceux trop humides ou
trop arides. Comme tempérament ils veulent le grand a ir et ne supportent
pas le couvert. On les multiplie de graines, ou à défaut par greftes. Les
Cèdres sont, surtout dans nos cultures européennes, des arbres d’ornement.
1 .— C . d u L i b a n .— C. LIBANI Barr. Icon, t . 499. — Spach, Vég.
P h a n ., XI, p. 427. — De Chamb., 1. c ., p. 308. — Math. Fl. for., éd. 3,
p. 493. — Veitch., 1. c ., p. 1 3 7 .— Boiss., Fl. Or., V, p. 698.— Beissn.,
1. c ., p. 2 97.— L a r ix cedrus Mill., Dict. — Abies cedrus Poir. — Rich.
Conif., p. 62, t. 14-17. — Nouv. Duham., V, p . 237, t. 79, f. 1. — Pinus
cedrus Lin. — P ro d r., XVI, p. 407.— Montagnes de l’Asie occid", 1676.
Le Cèdre est un grand arbre pouvant atteindre 30 et même 40“ de haut
sur 10” et plus de circonf. Son tronc d’abord lisse, grisâtre, se gerçure à
p a rtir d’un certain âge en formant un rhytidome écailleux rugueux, pas
très profond. Sa cime formée de grosses branches non verticillées, souvent
longuement étalées en larges palmes, constituent p a r leur ensemble, une
vaste cime conique ou ovoïde dont l’envergure dépasse parfois 100” . —
Feuilles, vert sombre, parfois un peu glaucescentes, sub-tétragones à angles
émoussés ou ellipsoïdes, aciculaires, terminées p a ru n mucron raide, subpiquant,
celles fasciculées longues de 20 à 30” /“ , les solitaires 28-40% sur
environ 1»>/” de large, p o rtan t sur toute leur surface des lignes destomates,
Chatons mâles, longs d ’environ 5»” , ovoïdes, dressés, jau n â tre s en au tom n e .
Chatons femelles naissant ordinairement sur les branches supérieures
d’abord pourpres puis jau n â tre s, à bractées très courtes, érosées, d en ticulées.
Cônes ovoïdes ou ellipsoïdes, généralement déprimés au sommet.
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