
amères et toniques de leurs écorces, mais rarement cultivés dans nos collections.
Les Ipêcacganhas (Uragoga), dont l’écorce contient un puissant
diurétique {Vémétine), sont aussi des Rubiaeées.
LU.— COMPOSÉES. — COMPOSITEÆ
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3 3 3 . - B A C C H A R I D E . - B A C Ü H A R I S L in .
De B a c c h u s , vin ; a llu s io n à l’od eu r d ’épioe d es ra c in e s ?
Ce genre de la tribu des Astéroïdées, comprend des a rbustes ou des sous-
arbrisseaux à feuilles alternes (rarement opposées), le plus souvent p a rse mées
de glandules ponctiformes ; capitules dioïques à réceptacle nu ou
légèrement paléacé; corolle blancliâtre, akènes petits, comprimés, 10-côtes
et couronnés d’une aigrette à soies nombreuses et multisériées. On en
connaît environ IBÜ espèces toutes de l’Amérique, où elles bab iten t les
régions cliaudes. Elles sont très polymorphes et leur classement est difficile.
Les deux espèces suivantes se rencontrent dans nos cultures.
1. — B. à feuilles d’Halime. - B. HALIMIFOLIA Lin. - Nouv. Duh. I,
t. 60. — B. cuneifolia Moench. — Conysa h a lim ifo lia Desf. — Vulg!
Bacchante de Virginie, Séneçon en arbre. — Etats-Unis, 1683 ?
Grand arbrisseau de 3 à 4" de hauteur ; jeunes pousses’ vertes, striées
celles de plusieurs années grisâtres, garnies de touffes de poils étoilés’
blanchâtres ; les vieilles tiges couvertes d’une écorce grisâtre. — Feuille!
sub-persistantes, les raméaires rhomboïdales ou ovales deltoïdes pointues,
plus ou moins profondément sinuées-dentées, longues de 3 à 6™ les
ramulaires plus petites, lancéolées-obovales, vert glauque, ponctué de bl’anc
Pédoncules à 2-7 têtes ; capitules mâles, subglobuleux, pédicellés, les
femelles subsessiles, cylindracées, écailles involúcrales, verdâtres ou ro u geâtres.
Flor. fin de l’été el automne. - Cet arbrisseau, originaire’ des
provinces méridionales des Etats-Unis, est recherché en o rnementation pour
son feuillage et l’élégance de son port. Comme ses nouvelles feuilles appara
issent de bonne heure, il a l’aspect d’une plante toujours verte. Sans être
difficile, ce sont cependant les terra in s un peu frais et riches qui lu;
conviennent avec une exposition chaude. Sa rusticité est assez grande pour
résister à des froids de 19 â 21 degrés sous le climat parisien. On peut le
multiplier de boutures de jeunes pousses à l’étouffée.
Depuis quelque temps on commence aussi à trouver dans les cultures
une 2" espèce, le B. P a ta g o n ica 'ü oH .,qm est un jo li petit sous-arbrisseau
touffu, toujours vert, à rameaux anguleux garnis de petites feuilles rapprochées,
spalulées, 4-8 dentées dans le haut. Ce Baccharis p a raît être
aussi très rustique.
3 3 4 . — O L E A R IA .— O L E A R I A Moench. (Syn. Eurybia Cass; Shawia Forst.
e tH .B n .
Du la tin o le a , o liv ie r ; a llu s io n à la r e ssem b lan ce d es feu ille s de c e r ta in e s e sp è ce s à
c e lle s de l ’o liv ie r.
Grand genre comprenant environ 80 espèces d ’arbrisseaux ou de sous-
arbrisseaux, à feuilles alternes ou rarement opposées, uni ou penninerves.
Capitules solitaires ou réunis en corymbes ; involucre formé de
bractées en séries indéfinies, sèches ou scarieuses sur les bords. Fleurons
rayonnants, blancs ou bleus, ceux du disque jau n e s. Akènes arrondis.
Les Olearia, originaires de l’Australie ou de la Nouv"'-Zélande, constituent
pa r leurs fleurs et surtout par leur feuillage, d’excellentes plantes
pour l’oriienientation des serres froides, où ou doit a u tan t que possible les
tenir en pleine terre. Plusieurs sont assez rustiques pour supporter la pleine
terre sous le climat parisien ; elles prospèrent dans tous les terrains. Se
multiplient aisément pa r boutures de jeunes pousses demi-aoutées, placées
dans une terre légère, sous cloche et à l’ombre. Voici les espèces les plus
répandues :
1. — O. de H a a s t .— 0 . HAASTII Hook.— Bot. Mag. t. 6892.— Eurybia
p a r v ifo lia Hort. Brit. — Nouv. Zélande. — Arbuste touffu â rameaux vert-
grisâtre, anguleux, les plus jeunes canescents. Fouilles petites, elliptiques,
entières ; 20-30%, de long sur 18-20 de large, courtement pétiolées, vertes,
glabres en dessus, tomenteuses en dessous. Capitules blancs, nombreux,
réunis en cymes corymbiformes, canescentes. Arbuste rustique, très
décoratif. Flor. août.
2. — O. de F o r s te r . — 0 . FORSTERI Hook. f. — Nouv. Zélande, 1866.
— Arbrisseau à feuilles oblongues, obtuses, â bords ondulés, réticulés sur
les deux faces, l’inférieure blanche tomenteuse, 8 à 8™ de long sur pétiole
de 10-12%- Capitules blancs, sessiles, en corymbes dépassant les feuilles.
Rustique dans les hivers ordinaires.
3. — O. à fleurs r o s é e s. — 0 . {Eurybia) EBUBESCENS CD. — Aster
ilic ifo liu s Cunn. Nouv. Zélande. — A rbuste d’environ 1". Feuilles oblongues
ou obovales, sinueuses-deiitelées, â dents aiguës, â face inférieure et jeunes
rameaux recouverts d’un duvet fauve. Capitules blanc carné, peu nombreux.
Flor. été.
4. — O. à feu ille s a r g e n té e s . — 0. (Eurybia) ARGOPHYLLA Cass. —
Aster argophyllus Labiil. — Arbre de 4-8'". Feuilles oblongues-lancéolées,
inégalement dentées, coriaces, glabres, vertes en dessus, duveteuses
argentées en dessous, exhalant quand on les froisse, une odeur de musc
très prononcée. Capitules petits, blanchâtres, en panicules corymbiformes.
Serre froide.
8. — O. furfuracé. — 0. FUBFURACEA Hook. — Nouv.-Zélande. —Petit
arbre ou grand arbrisseau de 3-8"', rameaux arrondis, effilés. Feuilles de
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