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Ol elles sont coiistanles, mais les graines sont en très grande ¡lartie mauvaises
cl perdent, de pins, 1res rapidement leur faculté germinative; par
conire, lorsqu’elles tomltcnl sur un sol frais elles germent avec, une e.xtrêmc
rapidité, on un jour. Le jeune plant lève avec deux feuilios eoLvIédoiiairos,
charnues, et (i à 8 jours après il produit sa première fouille. D’abord très
grele et délicat, le jeune saule prend un rapide essor vers la iiu de l'élé et
lleuril et fructiiie dès la deuxième ou troisième année. Les Saules sc mul-
liplicnl aussi très facilemeni do boutures, ainsi ((ue par mareolles. Ils
repoussent bien do souche ei se prêtent bien à l’exploitation dite eu têtards.
Le bois dos Saules est mou, poreux, léger, à aubier blanc et bois parfait
rotigoûlre, souvent peu nettement distinct. Les vaisseaux à pou près invisibles
à l'ieil nu, sont àp aro is minces, disséminés dans la masse ou réunis
juir 2-5. lout en étant plus nombreux dans la zone de printemps. Le tissu
foiidamenlal esl formé de libres largos ot à parois pou épaisses, euiremélées
de parcueliyme ligneux, peu abondant. Il résulle do celte sLruclurc dos
aeeroisscmcnis annuels peu dislincts. Les rayons médullaires sont très
minces, nombreux el égaux. Cc bois est pou fort, résiste mal aux aUeriia-
lives de sécheresse et d’iutmidilé et dans l’eau, sc fend facilement el se tra vaille
bien. Il a néanmoins de nombreux emplois : quand ses dimensions le
perinetlent, on peut en faire des sciages employés pour les caisses d’emballages
et l’éhénistorie; on en fait aussi des bois d’allumettes, do la pâte ii
papier et avec les jeunes tiges des osiers ou des liens. Au point de vue du
rliauilage, les Saules fournissent un médiocre combustible qui brûle laqii-
deiiienl avec une llamme vive et claire en produisanL un coup de feu d’une
liante température, co qui le fait partieuliérement reclierclicr par les
boulangers. Le cbarbon est léger, poreux, propre au dessin et à la fabrication
de la poudre. Sous le rapport sylvicole, plusieurs espèces sont assez
iiiiporlaiilos, toiles so rt : les S. incana, acutifoUa, caprea, nigricans,
cinerea pour fixer les berges et les aUerrissemcnls dos lorrenls, ci le S.
amygdalina pour garnir les endroits très bumides. En agrieulturo les S.
blancs, vniiinal, penlendra, fra g ilis, servent à faire des têtards lo long dos
mares et des cours d'eau. Les S. viminal, blanc, viliUin, rouge, p o u rp re
et amandier, pour ia culture en oseraie. Dans l’oiuiemcnlation un grand
nombre sont employés, nolammeut les fr. h a b y lo n ka , alba, daphno'ides,
longifolia, incana, penlendra, etc.
L éeorce des Saules e st rielie en principes astringents et dans lo nord do
1 Lurope, où les eliénes font défaut, eolto écoree esl souveni employée
pour le tannage dos peaux, surtout celle do la section des m o r c e a u x . On
peut aussi en re tire r des substances tinctoriales, jaunes, brunes, rouges cl
noires, l.es S. amandier, v im in a l ci p o u rp re sont p articulièrement estimés
sous ce rapport. Enlin l’ccorce dos S aules contient aussi un principe oxygéné '
amer, cristallisable, lasalicine, sorte de glucoside dont les dérivés acides
salicyliques et salicylates jouissent de propriétés aiiti-rbumatismales et
antipyrétiques, très marquées.
Classi/icalion.— Les Saules sont d’une classilicalion dillicilc ; le groupe
étan t l’un dos plus naturels que l’on connaisse e lle s espèces nomltreiises
très voisines, les organes auxquels on emprunte d’ordinaire les caractères
distinctifs, feuilles, Ileurs et fruils, y olVreiil une structure simple el par
suite jieu variée, encore no peut-on les observer en même temps. Do plus
c;-s végélaux s’Iiylu'idant facilemeni, il en résulle un grand nombre de
formes iiilormédiaircs souvent mal iixêos. Quant aux osjiéccs dont nous
parlerons nous nous altaidierons surtout à faire rossorlir les types avec
leurs variétés cl leurs liylirides les mieux établis. Pour la classificaliuii
nous nous appuierons surloiit sur cellos de E. Kocli (Monographie des
Saules d eTE u ro p e , 1828), de Wimmer (Ixs Saules d'Europe, 1866) et de
jMalliiou {Elor. forestière. 3" èdi!., J877). Nous admcUrons trois grandes
divisions et dix sections.
I S . p e n l e n d r a U n .
■ S . f r a g i l i s Lin.
-S. a lb a lA n .
S . m te l lin a I.in.
S . U a b y lo n ic a Lin.
S . ja p o n i c a T h unb.
S . c u s p id a ta S c lu ilt/.
' S . R u ss e lla n ia V o i'\) .
( S . a m y g d a l in a \An.
] S . s p e c io s a lloiT.
( S . îa iic e o la ta
j S . d a p h n o ïile s Villa rs.
I S . a c u t if o lia W illd .
I S . v im in a l i s Lin.
i ,S’. lo n g ifo lia llo r l.
J j H. S m i lh ia n a \ \ \ \\A - S . m u l l i f o r u i i s Dòli.
[ .S', c a lo d e n d r o n W im n i.
[ S . in c a n a S ch ran k .
) N. s e r in g e a i ia (¡an d .
f .S. o^a’i/oh'a Villars.
ÎN. p u r p u r e a L in .
S . r u b r a Ilu d s.
S . P o n t e d e r a Koch.
Div is io n 1.
S. Os ie r s ,
A n g ü s ï i f o l ié s .
Sect. I . — S. f ra g ile s .
Sec t. I I .— S. am a n d ie r s
Se c t. I I I .— S. p ru in e u x
Sect. IV .— S .v im in a le s .
Sect. V. — S. d ra p é s
Sect. V I .— S. p o u rp re s .
D iv is io n II.
S . T u r u i .e f x ,
L a t ifo l ié s ,
AURIGLTÆS.
Div is io n III.
S. Ch é t if s .
Sect. V I I . - S .M a rc e a u x
Se c t. V I I I . S. a ré n ic o le s
S . c a p r e a Iàn.
N. a u r i t a Lin.
N. c in e r e a Lin.
N. g r a n d i fo U a Ser.
S . S ilesian a 'W'iWA.
S . p e d i c e l la t a De sf.
N. n i g r i c a n s Sm ilU.
S . p l i y l i c a Lin.
S . r e p e n s lâ n .
S . r o sm a r in i f o l ia Lin.
N. am b ig a a Khrli.
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