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\ celte portion de l’appareil générateur esl annexée,
comme dans les Hyales, une vésicule à long col qui
est très-apjiareiite dans quekpies espèces, et qui se
trouve enchâssée dans les circonvolutions de la matrice
(pl. 1 0 , fig. 3 4 , 35, 41, x ').
La verge est plus longue que dans les Hyales el
d’une forme un jieu différente ; assez grosse près de
son orifice, elle s’amincit beaucoup ensuite, et, après
avoir formé plusieurs rejilis, elle se termine par une
masse ovale, de nature jiresque cartilagineuse; telle
est du moins la forme que nous avons trouvée dans
(juelques espèces, entre autres la Cléodore bourse
(C. Bulantiaui). Ses jiarois sont également composées
de Jilusienrs plans de fibres musculaires luisantes et
diversement entrecroisées. Enfin, elle est pourvue
d’un muscle réiracteur grêle qui vient s’attacher à
sa Jiarlie jiostérieure.
Système musculaire. ■— Ce système présente une
disposilion tout à fait semblable à celle que nous
avons décrite dans les Hyales. Le muscle colurnellaire
offre quelquefois une longueur considérable qui se
trouve alors en rapport avec l’allongement de la parlie
postérieure de l’animal et de la coquille.
Système nerveux. — Ce système est encore entièrement
semblable à celui des Hyales; la différence que
M. Yaii Beiiedeii dit avoir trouvée dans le ganglion
buccal (jui, d’après sa description et ses figures, serait
représenté par deux ganglions distincts et sépa-
rc's, nous semble tenir à ce (¡ne cet anatomiste a pris.
j)our ces ganglions, les deux petits grains blanchâtres
(jue forment les glandes salivaires.
Le genre Cléodore a été adopté par Lamarck, e t, à
son exemjde, par la plupart des naturalistes, d’a-
ju'ès l’idée inexacte que l’on s’était d’abord formée
de ses caractères; dejmis que les observations de
MM. Rang, Quoy et Gaimard, etc ., ont fait voir que
les Mollusques qui le constituent, bien loin de ressembler
aux Clios , comme ou l’avait cru d’aj)rès les
détails donnés par Brown , offrent la plus grande
analogie avec les Hyales, quekjues auteurs ont j)roposé
de les confondre avec ces derniers Mollusques, dans
un seul et même genre. On peut voir, en effet, jw la
description qne nous venons d’en donner, que la plupart
des caractères zoologi(jues et anatomiques que
nous avons assignés aux Hyales conviennent également
aux Cléodores ; ces dernières présenlent cependant,
dans l’animal comme dans la coquille, (¡uelques
différences qui peuvent justifier leur séparation en un
genre distinct, si l’on n’accorde pas aux coupes de
cet ordre une trop grande valeur.
Ces différences se trouvent, pour l’animal, dans la
forme des nageoires qui sonl jdus allongées, toujours
bilobées et distinctes dn lobe intermédiaire à leur
origine (1); dans l’absence des ajipendices latéraux
(1) Cette forme des nageoires n’est pourtant pas propre aux
Cléodores seulement, car nous avons vu cjue quelques espèces
du genre Hyale, les Braies quadridentée et à trois pointes [H. qua-
dridentata et trispinosa), la présentent également.