102 MOLLUSQUES,
nous-incnies la plupart de ces espèces cpie nous ferons
connaître avec détails, après la description anatomiipie
(jue nous allons d’abord donner de ces Mollusques.
Descriplion extérieure.
Nous suivrons, dans la descrijition extérieure de l’animal
des llyales, la division (pie nous avons déjà établie,
pour tous les Ptéropodes, en jiartie antérieure ou
cépbalo-tboracitpie et en partie postérieure, vi.scérale
ou abdominale. Un rétrécissement bien maripié sépare
ces deux jiarties.
La partie antérieure, qui jieut sortir de la coquille
ou y rentrer, à la volonté de l’animal, est jiresqiie entièrement
formée jiar les nageoires. La tête, cjui se
trouve entre ces ajijiendices, n’est jias distincte et n’est
indiquée iuférieurement que par l’orifice de la bouche;
elle esl un jien jilus ajijiarente sujiérieurenient, dans
l’intervalle (jiie les nageoires laissent entre elle s, et
Jirésente, à peu de distance de son bord antérieur,
deux tentacules ijui sont ordinairement bien visibles
et dont l’existence esl cependant encore mise en doute
Jiar jiresque tous les zoologistes. Ces tentacules, très-
grêles à leur origine, se renllent ensuite graduellement
jusqu’à leur extrémité cjui est arrondie. D’après
M. de Blainville, cjui les a le jiremier décrits, ces organes
seraient contenus cliacun dans une gaine jirojire ;
mais cela n’est exact que jiour le tentacule droit cjui
esl, eu effet, muni d’uu long fourreau de même forme,
c ’est-à-dire évasé eu forme de cornet à sa jiarlie
sujiérieure ( i ) (,j)b 9 , l'g- ^ 0 -
A la Jiarlie antér ieure de la tête, l’on voit, du coté
droit, l’orifice de la verge cpii esl marqué par un petit
liourrelet saillant. Celle ouverture se trouve jilacée
sur le b o rd même de la nageoire , entre la racine de
celle-ci el la boucbe (iig. 3, 5, 31, v ).
Enfin, sur les côtés do la tête, sont jilacées les nageoires
(¡ni la déliassent en avant et la cacbenl d’une
manière jirescjue complète ; elles sonl larges el ressemblent
assez bien, comme on l’a deja dit, aux ailes d un
papillon dont elles ont (|uel(jnefois les ricbes couleurs.
Assez épaisses à leur origine et à leur partie moyenne,
elles s’amincissent de manière à devenir jirescjne
transjiarenles à leur circonférence, l.eur bord externe
est découjié cn trois lobes ou festons; leur liord
antérieur, jilus ou moins oblicjue de debors cn dedans
el d’avant cn arricire, vient se terminer à la bouche,
taudis (pie lo bord postérieur esl iransverse et se cou-
liuue sans interruption d’une nageoire a 1 autre.
En eifet, ces nageoires sont bien séjiarces en avant
Jiar la téte (jiii se trouve placée entre elles, mais celte
séparation n ’existe jilus en arrière où elles se réunissent
sur la ligne médiane pour former cette expansion particulière
(jue l’on a considérée quelquefois comme une
(1) Celle pailicularile, ([ue nous i-etcouverons dans los genre.s
voisins, clvez les Cléodores, les Cuviéries, elc,, nous paraît devoir
être altribuée à la situalion de ce tentacule sur le trajet des organes
de la génération et à l’usage qu’aurait, d’après cela, la gaîne qui le
recouvre , de le uicttrc à l’aliri des fioisscuicnts pendant l’acte
de raccouplcnicnt