qui enlourenl l’resopliage en dessus el sur les côlés
(lig. 11,13). Les ganglions cérébraux, placés eii-dessus,
Iburnissent chacun quatre nerfs qui se rendent aux
tentacules, aux yeux, à la bouche, et aux ganglions
buccaux. Ces derniers ganglions, assez Yoluunneux,
émettent quatre filets nerveux qui se distribuent aux
différentes parties de la bouche et au tube digestif.
Les ganglions du pied, situés tout à fait en arrière et
en debors, donnent naissance à un grand nombre de
nerfs qui se perdent dans cet organe; ils sont unis jiar
nne double commissure en dessous de l’oesophage;
une antre commissure les fait communiquer avec les
ganglions cérébraux.
Les ganglions viscéraux , placés en dessus et en dedans
des précédents, fournissent chacun deux nerfs
(pu se distribuent surtout aux branchies et aux organes
de la génération; ils sont en rapport supérieurement
et inférienrement avec les autres ganglions du collier;
nue étroite commissure les réunit aussi sous l’oeso-
pbage.
L organe auditif, semblable à celui que nous avons
déjà décrit dans plusieurs Mollusques, se trouve à la
base de la commissure qui unit les ganglions cérébraux
;uix ganglions tlu pied (fig. 13, r).
Les Ombrelles sont des animaux apathiques et qui
ue rampent qu’avec une extrême lenteur. Nos observations
ont été faites sur Y Ombrelle indienne [U. indica),
(¡ne nous avons recueillie aux îles Sandwich; nous
nous sommes assurés que l’espèce qui vil dans la
Méditerranée , n’en diffère pas par les caraclères de
l’animal.
Les malacologistes ont généralement placé ce genre
auprès des Pleurobranches, dans l’ordre des Tecli-
branches on dans celui des Inférobranches; mais la
[ilnpart ne l’ont fait que d’une manière provisoire et,
pour ainsi dire, jusqu’à plus ample informé. En effet,
les Ombrelles nous semblent différer beaucoup des
Mollusques qui composent ces deux ordres, et surtout
des véritables Tectibranches (aplysiens et acères), par
plusieurs de leurs caractères, mais principalement par
leur appareil générateur. Il est, du reste, nécessaire
que cet appareil soit mieux connu dans les Ombrelles
et dans quelques autres Mollusques dont on les a
encore rapprochées, les Sipbonaires par exemple,
pour qu’il soit possible de bien déterminer leurs affinités.