sont beaucoup moins vokuninenx cl ne sont plus disposés
d’une manière aussi jiarfailenient symétrique.
Deux de ces ganglions sonl latéraux; le troisième esl
inférieur et médian. Des commissures très-courtes
les unissent enlre eux el aux denx paires de ganglions
précédennnenl décrits; les nerfs qui en partent
paraissent se rendre exclusivement aux organes de la
respiration, à ceux de la génération et aux aulres viscères.
I.es Elysies sont pourvues d ’yeux qui sont situés,
comme nous l’avons déjà dil, en arrière des tentacules.
Ces organes sont formés jiar une capsule transparente
dans lacpielle on distingue un cristallin sjibé-
ikjue, comme enchâssé dans une jietite masse de
jiiginent noirâtre qui se trouve en arrière, et dans
laijuelle on voit pénétrer le nerf ojili(|iie.
Les Elysies ont aussi un appareil auditif rudimentaire,
semblalile à celui qne nous avons déjà décrit
dans d’autres Mollusques.
Nous renvoyons, jiour les moeurs et les habitudes
des Elysies, an mémoire que nous avons jiublié sur
cesMollusques et que nousavons déjà cité. Nous avons
aussi traité, dans ce travail, des esjièces qui comjiosent
ce genre; celle, sur laquelle nous avons surtout
fait nos recherches, est VÉl/sic verte [E . viridis),
(pii esl assez conmuine dans qnek|ues points de la
Méditerranée.
l es zoologistes ont classé Irè.s-divei’scincnl ces Mol-
Insqiies, suivant l ’idée (¡u’ils se sont faite de leur
organisation ; c’est ainsi qu’on les a rajiprochés successivement
des Ajilysiens, des Pulmonés, des Placo-
braucbes, des Niidibrancbes et même des l’ianariées.
Ea accordant à l’appareil respiratoire l'importance
(jui lui a été donnée par tons les classiiicatenrs,
puisque les Gastéropodes ont élé généralement distribués
d’ajirès la forme et la disposition des organes de
la re.sjiiration, nous devons jilacer les Elysies parmi les
Mollusques pulmonés, et nous nous trouvons ainsi
conduit à les rajiprocber, connue l’a fait Ocken, des
Oncbidies eten même lenijis des ¡’nlmonés fluviátiles,
auxquels les Élysies ressemblent encore plus jiar les
moeurs.
Cejiendant les Élysies tiennent aussi aux Niidibran-
cbes par cjuekjues-uns de leurs caractères anatomiques
et par les métamorjiboses qu’ils subissent dans
le premier âge. Le foie offre, en effet, cbez ces Mollusques,
la disposition remarquable qu’il présente
dans ceux de la famille des Éolides; l’appareil générateur,
auquel les malacologistes ont encore accordé
une grande imjiortance pour la classilication, est tout
à fait semblable, comme nous l’avons vu, à celui des
Galliopées qui s ’unissent aux Eolides par plusieurs
points de leur organisation ; enfin nous savons, jiar
les observations de MM. Vérany, Almann el Vogt, ijue
les Élysies, de même que les Doris, les Tritonies, les
Éolides, etc., sont contenues, à leur sortie de l’oeuf,
dans une coquille naiitiliforme et operculée.
D’après ces considérations, les Élysies nous seni