la lèvre supérieure qui esl arrondie ; ces deux lèvres
sont courtes, terminées jiar des bords mousses, et
légèrement inllécliies sur la face inférieure de la coquille.
Celle coquille est ordinairement bordée d’une
bande d’un bi un rougeâtre qui est trè.s-iiitense sur les
bords de rouverlure el le long des fentes latérales;
cette bande se prolonge postéiieurement sur les côtés
de la poinle médiane , dans une partie de son éleii-
diie ; les iioinles latérales et la parlie centrale de la
coquille sont transparentes.
L’auimal a deux longues nageoires bilobées el réunies
postérieurement par un lobe inlermédiaire qui
esl demi-circulaire, comme dans les Cléodores ; il est
assez vivement coloré dans ses parties centrales el
autour de la boucbe; sur quelques individus, les nageoires
présentent en avant une tacbe d’un brun
jaunâtre.
Dimensions de la coquille :
millin u 'lre ii.
Longueur totale............................ 1'^
Largeur...................................................................... ^
Hauteur..................................................................... 3
Celte espèce est une des plus communes; nous
l’avons recueillie en assez grande (juantité dans
l’océan Âllanlique ; elle nous a paru plus rare dans
le.s autres mers.
Nous considérons comme une simple variété de
l’Hyale que nous venons de décrire, celle que M. d Or-
bigny a cru pouvoir en distinguer sous le nom de
Mucronée {II. mucronata), donné originairement par
MM. Qiioy et Gaimard à \ líja le à trois pointes, et qui
ne diffère en effet de celle-ci que par des dimensions
un peu plus grandes, par une forme un peu plus déprimée
et par ses pointes latérales qui sont moins larges
et moins divergentes (pl. C, ilg. 7, 8 , 9 et 10) ; le
caractère sur lequel M. d’Orbiguy a cru devoir établir
surtout cette espèce, la présence de stries transverses
sur les deux faces de la coquille, ne nous a pas
paru aussi marqué que le dit ce naturaliste et pouvoir
former un caractère spécifique.
Celte Hyale présente la particularité singulière
d’être souvent recouverte, dans toute l’étendue de la
coquille, d’uue espèce de polypier du genre campa-
nulaire; M. Uang a déjà indiqué ce fait sur la figure
qu’il en a donnée, dans sa monographie inédite des
Ptéropodes.
La pointe terminale présente aussi intérieurement,
comme l’a indiqué M. d’Orbigny, une petite cloison
transversale qui séjiare sa cavité de celle de la coquille
; cette pointe n’est pourtant pas tronquée ordinairement,
ainsi qu’on le trouve dans les espèces qui
présentent cette particularité.