inférieure, esl volumineuse et a la forme d ’uu ovoïde
légèrement déprimé à sa face inférieure ou adhérente
; sa face supérieure est armée de deux séries de
crochets recourbés en arrière (fig. 5, 6, /').
L’oesopbage, long el grêle, décrit une circonvolution
à gaucbe, avant de s’ouvrir dans l ’estomac. Ce
dernier organe forme une vaste jiocbe oblongue qui
occupe la plus grande parlie de la cavité viscérale et
(jui Jirésente, du côté droit, une dépression dans laquelle
nous avons trouvé enchâssé un corps dur et
jaimâtre dont nous ne saurions dire les usages (fig. A,
e, fig. 1, 9 , et fig. 9).
L’intestin se détache de l’estomac du côté droit; il
est à peu près de même calibre que l’oesopbage dans
toute son élendue. Après avoir décrit quelques inflexions
autour de la poche stomacale, il se dirige en
avant et à gaucbe, puis se recourbe jiour aller se
terminer à droite de l’appendice triangulaire qui se
trouve au point de jonction des deux nageoires (fig. 1,
3, 4, i, a).
Les glandes salivaires, au nombre de deux, sont
assez volumineuses et un peu allongées ; elles viennent
s’ouvrir par un canal excréteur court et délié à
la partie postérieure de la cavilé buccale (fig. 4, s, s).
Le foie ne forme pas une masse distincte, mais il
enveloppe de toutes jiarts l’estomac ainjuel il adhère
d’une manière intime , comme dans les Clios et les
Pneumodermes; il est également formé de grumeaux
jaunâtres qui s’oiivrent isolément à la face inlerne de
cet organe (fig. 1, 4, e).
Organes de la respiration. — Nous avons vu que
le manteau ne présentait pas d’autres ouvertures que
celles de la génération et des organes digestifs; les
brancbies ne peuvent donc pas être intérieures dans
ces Mollusques. La nature particulière du manteau el
celle des nageoires, qui sont entièrement musculaires,
ne permettant pas d’assigner des fonctions respiratoires
à ces deux parties, nous avons été conduits à considérer,
comme des brancbies, les longs ajipeudices
qui se trouvent placés à la parlie antérieure de l’animal,
en avant des nageoires. Ces parties présentent
une disposition plissée et vasculaire qui ne jiermel
presque pas de révo(juer en doute leurs fonctions
comme organes respiratoires, et ce qui vient encore à
l’appui de celte manière de voir, c’esl (jue M. Caudi-
cbaud a observé sur le vivant, un mouvement de
circulation bien distinct dans ces appendices.
Ces expansions brancbiales offrent cela de iiarticu-
lier qu’elles sont très-contractiles ; elles prennent alors
la forme que nous avons représentée sur une de nos
ligures (fig. 7, 8 ).
Les brancbies des Euribies s’éloignent donc par
leur forme et par leur position des brancliies des
autres Mollusques pléropodes; elles nous jiaraissent
constituer un des caractères les plus saillants de 1 organisation
U de ces Mollusijues.
Organes de ia circulation. — Le coeur occuiie la
base do ces ajipendices, sur la ligne médiane ; nous
avons vu, du moins assez distinctement, dans ce