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riclit, jiroi'esseiii' :i l’université de Copenhague, a [)u-
hiié sur le Clio boréal, le tyjie du genre, uu mémoire
très-détaillé dans letpiel il a décrit ce mollusque et son
organisation intérieure d'une manière complète (1).
Nous avons pu étudier aussi le genre Clio sur la
même espèce, d'après quekpies individus parfaitement
conservés (jue M. de Blainville a bleu voulu mettre a
notre disposition, et sur une autre petite espèce qui
nous a paru nouvelle et (|ue nous avons recueillie dans
l’océaii Atlantique. Les recbercbes que nous avons
faites sur ces mollusques nous permettent doue de
compléter, sous ce rapport, nos observations sur le
groujie des Plérojiodes.
Description extérieure.
La forme générale du corjis, cbez les Clios, est la
même que chez lès Pneumodermes ; la partie postérieure
ou abdominale de l’animal se termine seulement
en une esjièce de (jneue jilus ou moins allongée,
et u’offre jilus les feuillets membraneux qui portent
les brancbies.
La tê te , qui forme également un petit renflement
sjibérique à l’extrémité antérieurede l’animal, est munie
de deux paires de tentacules disposés de la même manière
que chez les Pneumodermes.
Les tentacules antérieurs sont assez longs et grêles,
du moins dans le Cbo boréal, ce qui lés a fait desi-
(i) Anatomische Untersuchungen über die Clione boreahs. Copen-
liague, 1838.
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guer par Pallas, qui les a bien indiqués, sous le nom
de Papillæ carneæ. Ces tentacules sont rétractiles et
jieuvent se retirer entièrement dans l’intérieur de la
téte ; on conçoit donc qu’ils aient pu écbajiper ainsi
aux recbercbes des zoologistes qui ont étudié ces
mollusques ; mais la place qu’ils occupent est toujours
marquée par une petite fossette dans laquelle ils sont
logés et qui se voit sur les côtés de la boucbe. Cuvier,
qui a bien reconnu et figuré cette fossette, n’a jiour-
tant pas décrit les tentacules dont nous parlons ici et
a désigné sous ce nom, comme l’ont fait la jilupart des
zoologistes, d’autres ajijiendices qui doivent en être
distingués , ainsi que nous le verrons par la suite
, jd. 15 foi, fig. 1 ,2 , 3, 4, 0 -
Les tentacules postérieurs sont .simjiles et non bifides
comme dans les Pneumodermes. Ce sont ces
derniers tentacules que M. le professeur Escbcricbt,
qui les a signalés le premier dans les Clios, a décrit
comme des organes oculifères ; mais, il nous a été
impossible de reconnaitre les yeux qui ont été figurés
par cet anatomiste au sommet de ces organes (fig. 1,
2, 3, 4, 0 ( 1 ) - . ,
La téte n’est séparée de la partie postérieure du
(1) Il nous paraît fort probable que ce sont ces mêmes tentacules
qui ont été pris pour des yeux par quelques autres zoologistes,
et surtout par 5Í. de Blainville (art, Clio, du Dict. des sc.
natur., tom. IX, pag. 405). En effet, lorsque ces tentacules, qui
sont rétractiles comme les tentacules antérieurs, sont rentres dans
La petite fossette quites contient, l’on ne voit plus cn dessus de la
tête, à la place qu’ils occupaient, que deux petits points noirs qui
<mt pu être pris facilement pour des points oculaires.
, M,