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I.es organes de la respiral ion cl de la circulation
sont tout à l'ail semblables; les troncs veineux qui portent
le sang dans l’orcillelte du coeur, nous ont jiré-
senlé seulement une disposition s’éloignant un peu de
celle ((lie nous avons décrile dans Y Eolide de Ciwier ;
ces vaisseaux n ’aboutissent plus, (loslérieuremeiil, à
mi sinus médian , mais se jettent isolément et en assez
grand nombre dans l’oreillette.
L’a|)(>areil digestif esl le seul ((ui diffère d’une manière
un (leu notable du même appareil cbez les Éolides.
La masse buccale esl munie, comme dans ces derniers
Mollusques, de deux mâchoires cornées, disposées
de la même manière , mais d’une forme un peu
dilTérentc (pl. 24 C, fig. 1 1 , 12). La langue est
aussi d’une autre forme et recouverte en (jartie de
crocliels cornés; ces crochets, qui ne peuvent être
MIS (|u’à un fort grossissement, sont rangés par lignes
Iransversales sur sa face inférieure , de cba((ue cèité
de la ligne médiane, el s’élendeiil en avant jusqu’à
son sommet; eu arrière, ils se jirolongent dans une
sorte de coecum ((ue l’on voit à la (larlie supérieure
de la masse buccale, en dessous de l’oeso(iliage (fig. 9,
10, /').
L’estomac diffère encore sensiblement de celui des
Éolides; au lieu de se prolonger, en se rétrécissant,
jus((u’à la partie postérieure de la cavité viscérale, il
forme une pocbe ovoide assez grande, ((ui occupe
seulement le milieu de cette cavilé (fig. 3, e).
Les canaux bé()ali((ues ne constitueni (|ue irois
troncs princi()aux qui s’alioucbeiit dans l’cstomac, sm
les cotés et :i la partie postérieure de cet organe; ces
trois troncs se subdivisent ensuite en un grand nombre
de branches qui se rendent dans les appendices bran
cliiaux (fig. 3 ).
L’inteslin esl disposé comme dans les Eolides ;
il se porte seulement un peu plus en arrière, et, au
lieu de rester latéral, il vient s ouvrir sur la ligne
médiane (fig. 3, / et fig. 1, a). Gel orifice esl entouré
de granulations jaunâtres comme dans les
Doris.
Nous n’avons Irouvé aucune trace de glandes salivaires
dans ces Mollusc(ues.
La disposition du foie est la même ((ue cbez les
Éolides. Les prolongements des canaux bépalicpies, qui
pénètrent dans les appendices braiKibiaux, sont entourés,
à rexlrémilé de ces a})peiidices, par une (lelile
masse de granulations brunâtres au delà des([uelles
ces canaux se terminent égaiement par un petit rende-
ment, en forme de vésicule ovoide; mais, en outre,
des granulations plus fines nous Ont paru doubler les
parois des canaux hépatiques dans presque toute leur
étendue, de sorte rpie le. foie aurait réellement, d’a(>rès
cela, une disposilion ramifiée dans ces Mollusques
(fig. 3, 4). '
L’appareil de la génération esl entièrement semblable
à celui des Éolides; le canal qui joint l’oviducle
à la verge, el que nous avons considéré comme une
sorle de canal déférent, esl seulement lieaucoiqi moins
long ((lie dans VEolide de Cuvier (fig. 3, .âl.
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