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suivant sa longueur et a quelquefois l ’aspect d’une
lame membraneuse pliée ou roulée sur elle-même
(pl. 22, llg. 1, j)l. 23 bis, v). Le premier semble,
tout d’abord, être la verge, el le second , une parlie
accessoire de cet organe ; nou.s avions, à l’exemple
d’autres aualomisics, déterminé ainsi les fonctions de
ces apjicndices dans les Firoles et los Carinaires, ainsi
qne dans les Caiinairoides pi); mais nn examen plus
allenlif nous a fait reconnaître que le conduit déférent,
qu’il soit formé par nu véritable canal on par nn
simple sillon dans la dernière partie de son trajet, vient
toujours aboutir à la base de l’appendice qui présente
une sorle de scissure suivant sa longueur, et se continue,
¡>ar rintermédiaire de cette scissure, jnsqu’à son
extrémité, ainsi que plusieurs Gastéropodes peclini-
branclies nous cn offrent des exemples. D’après cela,
nous croyons qu’il faut voir, dans cette dernière partie,
le véi itable organe excitateur ; quant à l ’anli e ap-
(t) Nous avons cloiiné cette détermination dans la table explicative
de nos planches, qui doit être par conséquent rectiliée sous
ce rap|)ort. Dans les Atlantes, l’appendice que nous avons indiqué
comme la verge (pl. 23, (ig. '1, et pl. 23 bis, v), avec M. Rang, est
bien celui auquel vient se rendre le canal déférent qui sc continue
jusqu’à son extrémité par le moyen d’une rainure, ainsi que l’avait
remarqué ce naturaliste; cette rainure longe son côté interne,
ce qui ne permet pas de la voir sur la figure. L’appendice qui est
évasé à son extrémité, et que i l . Rang a considéré comme le tube
de l’anus, présente aussi intérieurement une partie glanduleuse
qui est très-apparente dans certaines espèces. Du reste, la forme
de ces deux a[ii)endiccs est très-variable dans les Atlantes, comme
le montrent nos figures.
pendice, nous avons aussi reconnu qu’il n’est pas traversé
par un canal à son centre, mais qu’il contient nn
corps glanduleux, d’une coloration ordinairement
très-foncée, dont le produit versé au debors par l’orifice
qui est placé à son sommet, a probablement, dans
l’acte de raccouplement, des usages qui restent à déterminer.
Dans les Firoloïdes, l ’appareil générateur màle présente
une disposition qui s’éloigne d’nne manière assez
tranchée de celle qne nous venons de décrire. Dans
ces Mollusques, on du moins cbez les individus mâles,
on ne trouve jilns dans le nucléus d’organe représentant
le teslicnle; mais, à ce nucléus se trouve annexée
une masse arrondie, d’une apparence granuleuse intérieurement
et qne nous croyons pouvoir considérer
comme l’organe sécréteur mâle (pl. IG, fig. 5, 6, 7,
z ); nn gros pédicule cylindroïde, parcouru par un
canal très-fin à son centre, met ce testicule en relation
avec nn appendice assez saillant qui se trouve en
avant dn nucléus, dn côté droit, et qui nous paraît
être la verge (fig. 6, f ) (U- Cette disposilion singulière
de l’appareil générateur dans les Firoloïdes forme nn
des caraclères qui, comme nous le verrons ¡ilus tard,
doivent faire séjiarer ces Mollusques des Firoles auxquelles
la plupart des zoologistes les ont lémiis.
L’appareil génital des Hétéropodes, examiné cbez
les femelles, présente une assez grande conformité
(I) C’e.st par en-em- qu’on a place .siif colle ligure la leltrc .r
(pli indifjue la vésicule cnpidatrirr choz los lem(dles.
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