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meut, de telle sorte que le tube intérieur ue peut se
développerai!debors qu’en serenversantsurlui-même,
comme un doigt de gant, et par un mécanisme entièrement
semblable à celui par lequel la masse buccale
devient aussi extérieuie, en formant une espèce de
trompe. Les crochets qui étaient intérieurs, deviennent
ainsi extérieurs et recouvrent toute la surface de
ces tubes, à la partie interne desquels ils sont un peu
plus grands et disposés d’une manière plus serrée
(fig. 13 et 14 de la pl. 1 4 , et pl. 15, fig. 20, 21).
Lorsque l’animal veut se servir de ces organes, il déroule
successivement la masse buccale et ces appendices
qui rentrent ensuite dans le même ordre, de
sorte qu’il ne reste plus au fond de la cavité buccale
que l ’étroit orifice du tube intérieur, par lequel on voit
sortir quelques-uns des crochets cornés qui arment sa
face intérieure. Ces parties ont été décrites différemment
par M. Van Beneden qui n’a pas bien reconnu
leur véritable mécanisme.
L’oesophage, d’un calibre peu considérable, a des
parois très-minces. Lorsque la masse buccale est rentrée
, il remonte d ’abord un peu en avant pour aller
traverser l’anneau nerveux; il se dirige ensuite en
arrière pour se rendre à l ’estomac.
Ce dernier organe, entièrement membraneux et enveloppé
de toutes parts par le foie, forme une vaste
poche oblongue qui occupe une grande partie de la
cavité viscérale.
L’intestin naît à droite de l’estomac, à peu de
distance de son ouverture oesophagienne, de sorte
qu’on peut considérer toute la partie postérieure de
cet organe comme un vaste cul-de-sac un peu analogue
à celui que présente l ’estomac chez l’homme. Le diamètre
de cet intestin est à peu près le même que celui
de l’oesopbage, mais ses parois ont une épaisseur plus
considérable. Immédiatement après sa naissance, il se
dirige directement en avant, en passant au-dessus de
l’oviducte, et vient se terminer inférienrement et du
côté droit, comme nous l’avons dit, à peu de distance
du bord postérieur de la nageoire (pl. 1 5, fig. 13, 17,
é , e, i, a).
Les glandes salivaires, au nombre de deux, sont
très-longues et traversent l’anneau nerveux en même
temps que l’oesophage quelles accompagnent jusque
dans la cavité abdominale. Elles se terminent par un
canal excréteur long et grêle qui présente un petit
renflement ovoïde sur son trajet et vient aboutir sur
les côtés de la langue.
Nous avons déjà dit que le foie ne formait pas une
masse distincte, mais qu’il enveloppait l’estomac auquel
il adhère d’une manière intime et dans lequel il
verse la bile par un grand nombre de petits orifices.
Organes de la respiration. — Les branchies sont
bien certainement situées à la partie postérieure de
l’animal, comme l’a dit Cuvier ; la disposition du manteau
et la situation du coeur ne peuvent laisser du
doute sur cette détermination qui n’a pourtant pas
été acceptée par tons les zoologistes.
[.es auteurs disent assez généralement que ces bran-
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