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ATLANTE DE KÉRAUDREN.
Atlanta Keraudrenii, Lesueur.
Lksueur, Journal de Physique, tom. LXXXV, 3 8 1 .
R a n g , Mémoires de l a Soc. d’hist. nat., tom. III, pajj. 3 8 8 , pl. 9 ,
i\^. 4 - 6 .
Ladas Keraudrcnii, C a n t r a i n e . — M a l a c c i , m é d i t e r r . , p a g . 3 8 ,
p l . \ , f i g . 2 .
Planche 1 8 , F igures 1 - 1 7 .
'Testa vitreo-inembranacea, suh-orhicularis, symetricâ, involuta,
atrinqué umbilicata, latè carinata, tenuissima, translúcida; anfractibus
ternis, convexis, levigatis, in utroque umbilico perspicui
s ; ultimo suprà carind latâ proedito, inferné suh-carinato ;
aperturd inagnâ, cordijormi, anticè canaliculatâ; peristomate
sinuoso et acuto,
Operculum vitreum, siihtriangularc, tenue, pellucidum, striatum.
La coquille de cette Atlante est cartilagino-niem-
braneuse, dans la plus grande partie du dernier tour,
et vitrée dans le reste de son étendue. Elle esl sub-or-
biculaire, symétrique, involute ou enroulée verticalement
sur le même plan comme la coquille des Nautiles,
également ombiliquée de chaque côté, largement
carénée, très-mince, transparente , marquée de stries
d’accroissement transversales. Les tours, au nombre
de trois, sont convexes, lisses, visibles de chaque côté
dans l’ombilic; le dernier tour, beaucoup plus grand
que les autres, est muni d’une carène cartilagineuse
mince , très-large en dessus, se rétrécissant brusquement
en arrière et se prolongeant jnsqii a 1 ouverture,
en formant une saillie à peine marquée (1). L ouverture
est grande, cordiforme, modifiée par l ’avant
dernier tour de la spire, à bords légèrement sinueux
et tranchants; elle se continue en avant avec un canal
creusé sur le bord antérieur de la carène. — Dans le
jeune âge , cette coquille est globuleuse , entièrement
vitrée, enroulée un peu obliquement du côte droit,
et marquée de lignes longitudinales, fines et rapjirocliées
(fig. 10, 11, 12, 13).
L’opercule esl vitré, subtriangulaire, mince, transparent
et marqué de stries transversales d’accroissement.
L’animal a le mufle assez gros, allongé, légèrement
renflé à sa partie moyenne ; la tête est bombée en
dessus et en avant des y eu x , ce qui la fait paraître
(t) Cette carène n’est pas formée de deux lames convergentes ,
laissant entre elles un espace qui communiquerait avec l’intérieur
de la coquille, comme l’ont avancé quelques auteurs; elle n’est
constituée que par une seule lame qui ne présente aucune fissure
intérieurement. La partie inférieure ou rétrécie de cette carène
offre seulement, à l’extérieur, une petite rainure médiane qui
n’est pas bien indiquée sur notre figure et qui la fait paraître
comme double ; cette dernière portion de la carène se continue ,
sur les côtés, avec une couche cartilagineuse très-mince qui recouvre
dans ce point la partie crétacée de la coquille et qui s’arrête
brusquement à peu de distance de la base de l’ouverture. Ces
détails ne peuvent être bien vus que sur des individus frais, el
s’altèrent toujours plus ou moins sur les coquilles conservées dans
l’alcool.