L’appareil circulatoire oHi e, cliez les Ptéropodes, la
iiiéiiie disposition que dans les Gastéropodes.
Le coeur, composé d’une oreillette et d’un ventricule
et contenu dans une espèce de péricarde, est situé
d’ime manière variable dans les Ptéropodes nus, suivant
la place qu’occupent les brancbies ; dans les Ptéropodes
testacés, il occupe le fond de la cavité brancbiale,
comme cbez les Gastéropodes concbylifères.
Nous avons observé dans les Cléodores, les Cuviéries
et les Spiriales une particularité assez digne de remarque
: cbez ces Mollusques, l’oreillette communique
avec une jiocbe pyriforme et assez grande qui adhère
inlimement à la face interne du manteau. Nous avons
aussi remarqué que les mouvements du coeur étaient
trè.s-irrégnliers cbez ces animaux, et que ceux-ci pouvaient
les suspendre on les précipiter, pour ainsi dire,
à leur gré; faudrait-il, d’ajirès cela, considérer cette
pocbe comme une esjièce de diverticLilurn destiné à
recevoir le sang qui reilue dans l’oreillette pendant
l’état de rejios de cet organe ?
Les deux sexes sont réunis dans tous les Ptéropodes,
comme dans la plupart des Gastéropodes ; la disposition
de l’appareil reproducteur offre aussi beaucouji
d’analogie avec ce que l’on voit cbez plusieurs de ces
derniei's Mollusques.
La partie de cet ajijiareil qui représente le sexe femelle
se compose : d’un ovaire qui forme, avec le foie,
la plus grande partie de la masse viscérale; d’nn premier
oviducte qui offre toujours sur sou trajet un renflement
considérable et quelquefois un long appendice
en forme de coecum ; d’nn deuxième oviducte plus
large, que l’on peut considérer comme une sorte de
matrice, et auquel vient aboutir une vésicule à long-
col semblable à celle que les auteurs désignent sous
les noms de vésicule de la jwurpre , vésicule copula-
trice, etc.
Le sexe mâle présente cela de remarquable que les
deux parties qui le constituent n’ont entre elles aucune
connexion, l’une, ou la verge, étant placée à l’extrémité
antérieure de l’animal, tandis que l’autre, ou le testicule,
se trouve, avec le reste de l’appareil, jilus ou moins
loin en arrière, disjiosition (jiie l’on trouve cbez les
Bulles, les Bullées, les Ajilysies, etc.
Les deux orifices de cet ajijiareil, toujours séparés
par un intervalle plus ou moins considérable, sont réunis
, comme dans les genres de Mollusques que nous
venons de citer, par un sillon que forme un repli de
la peau et qui a probablement des usages analogues (1 ).
Ces orifices sont jilacés du côté droit dans les Ptéropodes
nus et dans les Ptéropodes testacés, mais, cbez
ces derniers, l’ouverture de la verge se trouve très-
rajijirocbée de la ligne médiane; on peut même la
considérer comme tout à fait médiane dans les Cymbulies.
D’après cette disposition de l’ajipareil générateur,
on doit admettre que la verge n ’est jilus qu’un simple
(t) Cette disposition n’existe pas chez les Cymbulies ; nous ne
l’avons du moins jias rencontrée dans la Cymbulie de Péron.