(Iroile el à gauclie, d’iiiie manière assez règnlièri*
(fig. 13, 14).
IRappareil digeslif des DijihvHidies nous offre aussi
une analogie presipie coinplèle avec celui des Kolides.
L’orifice buccal, siliiè à l’extrémité antérieure de ranimai,
est circonscril [lar un épais liourrelet charnu
(fig. 2, 3). La masse buccale, volumineuse et prolia-
blement nn jien prolraclile comme celle de la jiluparî
des Nudibranches, esl année de deux mâchoires cornées,
el d’nne langue hérissée de crochets dont nos
figures indi(|uent la forme el la disposition (fig-7. A , A, A,
et fig. 8, 9) ; elle esl mise en mouvement par de nombreux
faisceaux musculaires (¡ui lui forment une véritable
gaine cbarnue (fig. 4). L’oesophage, donl l’origine
est en dessus de la masse Iniccale, est court
et d’un assez gros calibre ; il aboutit presque immédiatement
à une pocbe stomacale volumineuse el de
forme oblongue, (¡ui remplit presque toute la cavilé
viscérale (fig. 4 , 5, c, e, e). L’iuteslin naît de la parlie
antérieure et inférieure de cette jiocbe, du côté droit ; il
se porte en arrière pour venir se lerminer du même côté,
à l’endroit (jue nous avons indiqué (fig. 4-, 5, i, i, a).
Les Dijibyllidies sont munies de deux glandes salivaires
assez considérables , d’nne forme comme rameuse;
leurs canaux excréteurs longs el grêles s’ouvrent
à la partie snjiérienre de la masse buccale, sur
les côlés de l’oe.sojibage (fig. 4, 5, .f, .»').
La disjiosition remarquable du fo ie, dans les Dijibyl-
lidies, a élé iiidi(|uée dejiuis louglemjis jiar ,1. f’. iVlec-
kel el Jiar VI. Delle Cbiaje (pii en a domié récemment
n u e de sc r ip t io n très -exa cte . L ’e s lonia c d o n n e na is sance ,
e n des.sus et d e c h a q u e c ô té , à sept on linil c a n a u x (pii
se J iortent en d e b o r s , j ié n è t r e n t d a n s l’é jiais senr de
l’envelojiiie e x té r ie u r e , et v o n t se r e n d r e d a n s l’inlé-
l ieu r des feuillets b r a n c b i a u x p o s té r ie u r s , o n ils se tcr -
ni inenl j ia r de s rami f ic a tio n s r e c o u v e r te s d e g r a n u la tions
b r u n â t r e s (fig. 4 , 5, 1 0 , 11, 13). Ainsi le foie
Jirésente, d a n s les Dij ibyl l idie s , u n e dispos ition to u t à
fait a n a lo g u e à celle q u e n o u s a v o n s d é c r i le chez les
Éolides.
La confonnalion de l’appareil générateur est aussi
entièrement semblable à celle de ces derniers ¡Mollusques,
comme le montrent les figures que nous en donnons
(fig. 4 et 14); nous ferons remarquer seulemeni
le jieu de longueur du canal (jui joint l ’oviducle a la
verge , ce qui nous a porté à le regarder comme un
simjile canal déférent. I.’ovaire est envelojijié d’nne
gaîne fibreuse très-résistante queM. Delle Cbiaje a considérée
, nous ne savons jiourquoi, comme l’ajipareil
urinaire. Nous avons trouvé la vésicule copulatrice
remjilie de faisceaux de zoosjiermes dont nous avons
donné une figure (fig. 1 5).
Le système nerveux des Dipbyllidies est remarquable
Jiar son peu de dévelop|)ement et par le petit volume
des ganglions qui le constitueni, ce (|ui jient expliquer
les mouvements lents et les moeurs apathiques
de ces Mollnsiiues. Ce système est du reste encore semblable
à celui des Tritonies et des bolides (fig. 1b, 17 )