dores, etc., se servent peut-être, pour le même usage,
de leurs nageoires et surtout du lobe intermédiaire
cjui est disposé, dans la jilupart de ces Mollusques, de
manière à pouvoir s’ajijAlitpier contre leur boucbe.
Les circonstances relatives à la reproduction des
Ptérojiodes sont encore fort jieu connues. D’ajirès la
disjiosilion de leur ajijiareil générateur, ou doit croire
que ces Mollusques s’accoujilent ; mais nous ne savons
comment se fait cet accoujilement, ni sous quelle
forme est rendu le jiroduit de la génération, ni de
quelle manière a lieu sou développement ultérieur.
Les recbercbes que nous avons faites dans le but d’é-
claircir ces différents points n’ont jias été suivies de
résultats jilus satisfaisants que celles qui avaient été
tentées avant les nôtres ; il est même à craindre que
riiistoire des Ptéropodes ne soit longtemps encore,
sous ce rajijiort, enveloppée de beancouji d’obscurité,
à cause des grandes difficultés que jirésente une semblable
étude. Cependant, les observations que nous
avons recueillies sur les coquilles microscopiques pélagiennes
qui se montrent à la surface de la mer, dans
les mêmes circonstances que les Ptéropodes, nous
jiortent à jienser que ces Mollusques subissent, dans
leur jiremier âg e, des métamorjiboses semblables à
celles qui ont déjà été signalées dans jilusienrs autres
Mollusques. Nous reviendrons sur ce sujet lorsque
nous nous occuperons des coquilles microscopiques.
Les Ptéropodes sont répandus dans toutes les mers
et sous toutes les latitudes ; ou trouve eu effet de ces
Mollusques depuis les régions placées sous l’équateur.
jusqu’au milieu des glaces des mers polaires ; certaines
espèces sont même si abondantes dans les mers du
nord, qu’elles formeraient, au dire de quelques voyageurs,
la pâture ordinaire de la baleine.
En rajîjirocbant les observations qui ont été recueillies
sur les Ptéropodes dans les différentes mers du
globe, l’on voit que la jilupart des genres de ce groupe
sont représentés dans tontes ces mers et souvent par
les mêmes espèces, de sorte qu’il n’existe pas pour ces
Mollusques de régions zoologiques bien distinctes.
Ainsi non-seulement l ’on trouve des lly a le s, des
Cléodores, des Cuviéries, des Spiriales, des Pneumodermes,
etc., dans toutes les mers; mais, en outre, la
jilujiarl des esjièces de ces genres se rencontrent en
même temps dans l’océan Atlantique, dans le grand
Océan, dans les mers de l’Inde, de la Cbine, etc. ; les
moeurs de ces Mollusques, leur mode de locomotion
et d’autres causes, telles que l’action des courants, par
exemple, rendent facilement compte de celte dissémination
des espèces et de leur répartition dans des
points si différents de la surface du globe. Nous verrons
cependant que les espèces jirèsentent souvent
alors, soit dans leur volume, soit dans leur coloration,
de ces différences peu importantes qui constituent les
variétés. Enfin, nous devons dire aussi que quelcjues
espèces semblent cantonnées dans certaines localités,
comme la Cymbulie de Péron, qui n’a encore été rencontrée
que dans quelques parages de la Méditerranée.
Mais si la dissémination des espèces n’a pas de