sics ; r par l’absence des tenlacules postérieurs, ce
(pu les avait déjà fait distinguer des Aplysies véritaldes
|iar tous les zoologistes (¡ui avaient cru devoir les rap-
(loiter a ce genre; 2° par la forme de leur corps qui
esl très-dé[)rime et non bombé supérieurement comme
dans les Aplysies; 3" par l’absence de l’appareil oper-
culaire qui recouvre les branchies dans ces derniers
Mollusques ; 4” enfin par d’autres caractères (]ue les Élysies
présentent et qui n’existent pas dans les Aplysies.
Ainsi, a la reunion de la partie cervicale avec le
corps liroprement d it, on observe supérieurement une
poche légèrement saillante et recourbée, qui sedistingue
aussi, dans l’espèce que nous avons observée, par une
coloration nn peu moins foncée. La cavité de cette
pocbe communique avec l’extérieur par un petit orifice
arrondi, un peu proéminent, qui se trouve placé
à sa partie antérieure, du côté droit (fig. 1 , / / ; de son
bord jjostérieur ou convexe, partent plusieurs canaux
((ui se dessinent en relief à la face supérienre de l’animal
et (|ui, après un court trajet, se divi.sent et se
subdivisent successivement en un grand nombre de
Jn-ancbes qui couvrent de leurs ramifications les expansions
latérales du corps. Ces canaux elles branches qui
en émanent sont tout à fait superficiels et paraissent
tenir seulement à l’enveloppe extérieure (fig. 1 et 4 ).
Un peu en avant de l’orifice delà pocbe dont nous
venons de parler, l’on voit, du côté droit, nn tubercule
saillant et percé, au centre, d’nne ouverture qui
estroiivertiire anale (fig. 1, a). De ce tubercule pari
un sillon assez profond qui descend vers la face inférienre
de l’animal el dans lequel .se trouve latéralement
une autre ouverlure qui est celle de l ’oviducte
(fig. 3, (/). Enfin, du même côté, à la base du tentacule,
l’on aperçoit une quatrième oiivei liire, quelquefois
saillante à rextérieur, et qui esl celle de l’organe
mâle on de la verge (fig. 3, d).
Tels sont les détails (jue présente la face supérieure
du corps. Quant à la face inférieure, elle est formée,
comme dans les aulres Mollusques gastéropodes,
par le pied qui se confond, .sans ligne de démarcation
, avec les expansions laléiales, el ne s’en
distingue que par sa coloraliou moins foncée. Celle
forme dn pied indique ((ne cet organe sert peu à la
reptation chez les Elysies, ce qui s’accorde , en effet,
avec les habitudes de ces Mollusques (fig. 2).
Le pied est séparé de la tête, en avant, par un enfoncement
assez jirofond dans le(juel celle-ci peut s’enfoncer
ou rentrer en partie. Le bord antérieur de ce
pied présente nn indice de sillon marginal, comme
dans la plupart des Mollusques gastéropodes.
Nous avons encore Irouvé, sur tous les individus
(jue nous avons examinés, un sillon profond divisant
transversalement le jiied, an niveau de la réunion de
la partie cervicale avec le corps proprement dil. Ce
sillon nous a paru déterminé par la contraction de la
partie antérieure de l ’animal, contraction qui aurait
pour but, comme dans d’autres Mollusques, de faire
rentrer, jusqu’à un certain poinl, celte partie anfe-
rieure dans la parlie postérieure.