iiiulileiiienl cherché, clans ce poinl, une poche seiu-
blahle à celle cpi’iiKlique M. Escbcricbt, et s’ouvraiit
au dehors pour recevoir l’eau destinée aux fonctions
respiratoires. D’une autre part, la disposition du iiiau-
teau qui est fermé cà sa partie antérieure, comme cbez
les l’iieumodemies, doit faire admettre que ce sont
des [larlies extérieures qui sont chargées de ces mêmes
fonctions ; et, comme on ne voit, à la surface du manleau
, rien de semblable aux feuillets (jue nous avons
décrits dans ces derniers molluscjues, l’on doit supposer
<pie c ’est la peau elle-même qui remjilit cet usage,
dans ime portion plus ou moins considérable de son
étendue.
Organes de la eirculation. — Le coeur est situé du
côté droit, à la partie postérieure de la masse des
viscères, comme cbez les Pneumodermes. La disposition
de ses diverses parties, des vaisseaux qui s’y
rendent el qui eu parlent, est aussi loul a fait la même
(pl. 15 bis, fig. 8, c).
Organes de la génération. —■ L’ajipareil générateur
esl encore entièrement semlilable , dans tous ses
tiétails, à celui des Pneumodermes. l.a figure et la
description (pie Cuvier eu a données , sont inexactes
sous plusieurs rapports; en cela, les observations de
M. Escbcricbt concordent tout à fait avec les nôtres;
Nous différons seulement, avec ce dernier auteur, sulla
détermination qu’il a donnée de l’organe sécréteur
màle ou du testicule ; à l’exemple de Cuvier, M. Lsclicriclil
décrit encore comme tel le second oviducte ou
la matrice (pl. 15 bis, fig. 8, 14, o, z, .r', d, d ).
La verge forme un long boyau replié dans l’intérieur
de la tête et d’un calibre un peu variable dans
les dilférents points de son étendue. Près de son orifice
extérieur, cet organe présente un renflement assez
considérable que M. Escbcricbt considère comme une
sorte de vessie, mais qui n’est qu’une simple dilatation
de la cavité intérieure de la verge (fig. 1 3).
Système musculaire. — Ce système ressemble tout
à fait à celui des pneumodermes.
Système nerveux. — Les ganglions céréliraiix, placés
au-dessus de l’oesopbage et accolés sur la ligne médiane,
donnent, par leur bord antérieur, deux gros
nerfs qui se subdivisent bientôt pour se distribuer à la
bouche, aux appendices cépbaliques et aux tentacules.
Deux autres nerfs plus petits naissent en debors el en
dessous et se rendent, l’uii au ganglion buccal, l’autre
aux parties latérales de la tête. De la face supérieure
de ces ganglions sortent aussi deux filets nerveux
Irès-gréles qui se rendent, l’un aux tentacules postérieurs,
et l’autre à la peau qui forme un repli autour
de ces tentacules (pl. 15 bis, fig. 16, 17).
Le ganglion buccal, situé entre les deux coecums
qui coiilieiment les mâchoires, fournit également des
filets à ces organes, à la langue, à la bouche, à l’oeso-
pbage et aux glandes salivaires. Deux de ces nerfs
présentent aussi un petit renflement sur leur trajet,
comme chez les Pneumodermes (fig. 18, 19).