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lenlaculcs huccaux de celles-ci, comme l’a dil M. d’Orhigny;
ces tentacules sonl allongés, terminés en pointe
el aplatis, du moins dans l ’espèce que nous avons
examinée. Les yeux se voient à la base et en arrière
de ces organes. La tête l'orme, en avant, une sorte de
bourrelet arrondi ([ui circonscrit supérieurement et
sur les côlés l’orifice buccal. Le pied est un peu élargi
à son bord antérieur, qui est pourvu d’im léger sillon
marginal. L’anus est tout à fait antérieur et médian.
Les orifices de l’appareil générateur sont séparés; celui
de l’oviducte est à sa place ordinaire ; celui de la verge
est situé Jilus en avant, :i la base du tentacule droit
: jj1. 24 c , fig. 13, 14, 15).
C’est surtout par leur organisation intérieure que
les Galliopées diffèrent des genres que nous avons jiré-
cédemment étudiés.
Gependant ces différences ne portent ni sur les organes
de la resjiiration, ni sur ceux de la circulation,
qui sont encore semblables à ceux de ces genres, par
leur disposition et par leur structure. Le coeur est seulement
jilus antérieur encore que dans les Tergipes, et
les deux troncs aortiques sont, par suite, très-courts,
comme dans ces derniers Mollusques (fig. 19, c).
L’appareil digestif s’éloigne notablement par sa conformation
de celui des Eolides et même des Tergipes ;
cet ajipareil offre au contraire une très-grande analogie
avec celui des Elysies, ainsi que nous le verrons par la
suite. La masse buccale, de forme ovoide et marquée
de stries transversales, n’offre, comme celle des Tergipes,
aucune trace de parties dures ou dé mâchoires;
mais sa cavilé présente inférieiiremenl un renflement
lingual armé de crochets volumineux et comme imbriqués
(fig. 2Ü, 23, l', et 2 4); la série que forment ces
crocliets se jirolonge dans une sorte de coecum qui fait
saillie au-dessous de la masse buccale (fig. 21, 22, /').
L’oesojibage, d’uu très-petit calilire à sou origine,
s’élargit, eu arrière de rauueaii nerveux, et présente
supérieurement une jielite dilatation arrondie
qui forme comme un jiremier estomac ; après avoir
repris son premier calilire , il se dilate de nouveau
pour constituer la poche stomacale. Celle-ci, Jiien
moins grande que dans les genres précédents, se
continue directement, sur les côtés, avec deux larges
canaux hépatiques, subdivisés en uu grand nombre
de brancbes qui se rendent dans les ajijiendices branchiaux
(fig. 18, e). L’intestin naît de la partie antérieure
et supérieure de l’estomac; il se jiorte en arrière,
en décrivant une petite courbure à droite, et vient
s’ouvrir, après un trajet fort court, sur la ligne médiane
(fig. 18, i , et fig. 13, a).
Les Galliojiées sont munies de deux glandes salivaires
très-allongées (fig. 18, s, s)-, l’orifice buccal est entouré,
en outre, de petites vésicules sernlilables à celles que
nous avons décrites dans les Tergipes (fig. 20, 21, 22).
Les prolongements des canaux béjiatiques, qui pénètrent
dans les appendices branchiaux, s ’y renflent
d ’une manière considéralile et présentent la disposition
que nous avons représentée (fig. 16, 17); mais
ce n ’est pas seulement cette partie qui doit être considérée
comme constituant le foie des Galliopées; les
Bonilo. — Zool ToniP U. l’.'iriio 11. 2ü