aussi plus voluiiiineuses , de Corme globuleuse el iilan-
cliàlres; elles soûl situées en arrière et sur les côlés
de la masse buccale, dans la cavité de laquelle elles
viennent s ’ouvrir par un conduit très-court et très-
délié(pl. 12, fig. 2 4 , 2 5 , ,(•).
La verge Jirésente , dans les Cuviéries , une particularité
assez remarquable qui a déjà élé signalée jiar
M. Van Beneden; on trouve constamment, à son extrémité
postérieure, une jiarlie cornée, en forme de
dard, qui est logée dans le fond de sa cavité, de
telle sorte que celle partie se trouve jilacée à l ’extrémité
de la verge, lorsque celle-ci se déroule au debors
jieiidaiil l’éreclioii; sa forme est arrondie et non en
lame, comme l ’a figurée M. Van Beneden. La verge
se recourbe d’arrière en avant, à son extrémité posté-
l'ieiire, en formant quelquefois plusieurs replis; elle
est aussi pourvue d ’uu petit muscle réiracteur qui s’attache
à quelque distance de cette exirémité (fig. 3 4 ,
35, 36).
Nous avons déjà dit <[ue l’ajipareil respiratoire était
disposé comme dans les Cléodores; sa structure est
aussi la même. Sa position, dans la cavité dn manteau,
est seulement un jieu plus profonde, et le.s deux
liraiiches (jui le constituent n’offrent plus une symétrie
aussi parfaite (fig. 1 2 , 17, b , b).
Les organes de la circulation , les systèmes musculaire
et nerveux ne diffèrent pas des mêmes parties
cliez les Cléodores (jil. 1 2 , fig. 1 6 , 17, 18-22).
iîn elalilissanl ce gcni-e, M. Bang lui avait assigné
des caraclères (jui l’auraient nettement séparé de ceux
(pie nous avons précédemment examinés ; mais quel-
(jues-nns de ces caractères , entre autres celui qui esl
relatif à la disposilion des brancbies, n’ont pas été
confirmés par les observations faites depuis sur ces
Mollusques. La description que nous venons d’en donner
prouve que les Cuviéries ne diffèrent jiresque pas
des Cléodores, tant pour les caractères extérieurs que
sous le rapport de leur organisation intérieure ; l’appendice
singulier qui occupe la partie inférieure de la
région cervicale, ne nous jiaraît jias établir une différence
importante entre ces deux genres, puisque son
existence n’est même pas constante ; il en esl de même
des modifications (jue présentent certaines parties des
appareils digestif et générateur. Quant à la coquille,
M. d’Orbigny dit s’être assuré qu’elle est primitivement
terminée en pointe à son extrémité postérieure,
et que la conformation qu’elle jirésente jiliis tard est
le résultat d’une troncature ; la coquille des Cuviéries
ne différerait donc encore de celle des Cléodores que
jiar le diaphragme qui obture son extrémité jiostérieure,
et Jiar les bords de l’ouverture qui ne sont
Jilus tranchants, mais arrondis. Ces différences ne
nous paraissent pas suffisantes pour faire admettre
le genre proposé par M. Rang; nous pensons, jiar
conséquent, que les Cuviéries doivent être réunies aux
Cléodores, pour former nue simple section on un
sous-genre jiarmi celles-ci.
Les Cuviéries baliilent les mers des régions cbaudc.s;
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