'•36 J lOllilSQliES.
g u i fo rme ; la te le , saillante en a v a n i , esl s nm io n l é e
il une sorte de voile ou cliajieron ijni se [irolonge en
poinle sur les côlés. Ce cliajieron cépbalique e.sl séparé
de la parlie anlei ieui e du corjis , en des.sus , jiar un
sillon dans leipiel se voient denx petits lenlacides, loges
dans une fossette qui occujie la ligne médiane
(jil. 24 E, bg. 1, / ; nous n’avons trouvé aucune trace
d aulres tentacules, ni d’yeux. Le.s brancbies, sous
forme de feuillets imbriqués, sont jilacées latéralement
sous les liords saillants du manteau (fig. 2, b , b). Les
orifices de 1 anus el de l’ajijiareil générateur occujient
le côté droil dn corps, le premier vers le tiers postérieur,
les deux autres jiliis en avant et sur un tubercule
commun, comme dans les Tritonies, les Éolides,
elc. (fig. 3, (t., o', d ) . l.e jiied, de même forme
qne le corjis, mais moins grand et sans indice de
sillon marginal a sa partie antérieure, jirésente
un liord légèrement saillant et mince sur les côtés
(fig. 2, 3). Le manleau, jien éjiais, est résistant et légèrement
coriace , comme dans beaucoup de Niidi-
brancbes.
Les organes de la re.spiration sonl constitués dans
les Dijibyllidies, comme nous venons de le dire, jiar
des feuillets jilacés tout autour du corjis, sous le bord
libre dn manteau, excepté à la parlie antérieure. Ces
feuillets sont de denx sortes : en avant, ce sont des
lames ininces, disposées longitudinalement, serrées les
unes contre les autres comme les feuillets d ’un livre, et
fixées sur un jiédicide comnmn , de manière à former
une sorte de lonife de cbaqiic côté; les feuillets qui
viennent ensuite, jnsqu’à la partie postérieure, sont
éjiais, moins larges, disjiosés obliquement ou même
en travers, el remjilis intérieurement d’nne matière
granuleuse lirunâtre (fig. 2, /i, b). 1-es lamelles antérieures,
examinées à nn grossissement convenable,
jiré.scntent un réseau vasculaire très-serré sur toute
leur surface (fig. 12); mais, contrairement à l’opinion
de M. Delle Cbiaje, nous pensons que les feuillets postérieurs
servent également à la resjiiration, d’après
l’analogie de ces feuillets avec les ajipendices bran-
cliiaux des Éolides, el d’ajirès la disposition iju’offre
le système vasculaire.
En effet, lorsqu’on injecte le système veineux viscéral,
ce (jne nous avons jiu faire avec succès sur (jnel-
qnes individus. Ton voit le liquide de l’injection jiéné-
trer seulement dans les lamelles antérieures; le sang
veineux de l’envelojipe exiérienre jiaraîl se rendre surtout
dans les feuillets postérieurs, pour y êlre soumis
à l’acte de la respiration. Les troncs veineux, (jni rap-
jiortent le sang des brancbies an coeur, longent les
parties latérales dn corps, à peu près comme dans les
' Tritonies.
La di spos i t ion d n coe u r rajijielle e n t i è rem e n t aussi
celle (jui existe c b e z c e sMo l lu sq u e s , cbe z les Eolides, etc.
(fig. 13, c). L’a o r le se divise, dè s .son o r igine , en d e n x
t ro n c s , d o n t l’u n se r e n d à la mas se b u c c a le el aux
p a r tie s a n té r ie u re s d n corjis, e t d o n t l’a n t r e , ajinis
a v o i r fo u rn i d e n om b r e u x r am e a u x à l ’ov a ire co n t re
leijnel il est a ccolé , se j ior te jn s i ju ’à l ’e x trémi té jioslé-
r ie n r e , en éuK'tlanl succ es s ivement des l i r a n c b e s , a