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roules, il est terminal et résulte d’une sorle de bifurcation
de la partie postérienre du corps, dans ces Mollusques
; enfin, d'ajirès les esjièces qui nous sont
connues, le manteau ue présenterait pas, cbez les Ca-
rlnairoïdes, les asjiérités dont il est toujours recouvert
dans les Carinaires. Ces jiarticularités nous ont paru
suffisantes jiour justifier l’établissement de ce petit
genre, dans un groujie aussi naturel que celui des Hétérojiodes
et qui offre, jiar suite, une grande analogie
entre les divers genres qui le constituent. Les Carinairoïdes
se placent immédiatement après les Firoles et
forment une transition des plus naturelles aux Carinaires
; c’est d’ajirès cela que nous avons cru devoir,
un peu contrairement aux règles de la nomenclature,
substituer :i la dénomination de Cardiapodes sous laquelle
M. d’Orbigny a proposé de désigner ces Mollusques,
celle de Carinairoïdes qui nous a semblé
mieux exprimer leurs analogies et leurs rapports.
Les branchies, chez les Carinairoïdes, sont disposées
un peu différemment sur le nucléus, dans les deux espèces
que nous connaissons de ce genre. L’orifice de
l’anns, celui de l’oviducte chez les femelles , l ’appareil
copulateur cbez les mâles , sont situés de la même
manière que dans les Carinaires, ainsi que nous l’avons
vu précédemment ; la nageoire est munie d’une ventouse
qui est aussi tout à fait semblable à celle de ces
derniers Mollusques, mais un peu moins grande.
Le genre Carinairoïde ne renferme encore que les
deux esjièces suivantes.
CARINAIROÏDE PLACENTA.
Carinairoida placenta, n o b i s .
Pterotrachea p la c en ta . L e s s o n , Voy. d e la Coquille, tom. II,
p a g .2 S 3 ,p l. 3 ,f ig . 2.
Cardiapoda pedunculata, d ’O r b ic n y , Voy. d a n s l ’A m é r . m é r i d . ,
tom. V, pag. 156, pl. I I , fig. 5.
P lanche 1 7 , F igures 1 - 1 0 .
Carinairoida, corpore posticè gracili, acuminato et dilatationc mcin-
hranaccd terminato; hranchiis circà nucleum positis.
Testa vitrea, suh-discoidea, spiralis, latè umbilicata, fragilissima,
pellucida, tenuissimè striata; spird convexo-depressâ; anfractibus
quaternis, convexis; aperturd transversali, triangulari, symetricâ;
peristomate continuo, acuto, reflexo, anticè lateraliter triangu-
lari-alato, posticè suprà spiram deverso.
Dans celte espèce, l’extrémité postérieure ou caudale
du corps est assez grêle, acuminée et terminée
par une expansion membraneuse déchiquetée sur le
bord. La ventouse de la nageoire est très-petite. Les
branchies occupent, en arrière et en dessus, tout le
pourtour du nucléus ; les lames branchiales qui avoi-
sinent la coquille sont très-petites ; celles qui viennent
ensuile sont de plus en plus grandes ; toutes ces lames,
de forme triangulaire, sont disposées transversalement,
comme l’indiquent les figures que nous en donnons
(pl. 17, fig. 4 et 5) (1 ).
(1) La direction de ces lames branchiales n’est pas tout à fait
Bonite. — Z o o l. T om e I I . P a r lie II . 23