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silence par MM. Rang, Quoy et (iaimard (1), A. d’Or-
bigny el tous les autres naturalistes (jui ont parlé de
ce genre de Mollusques (pl. 15, iig. 13, 14, 15, t).
OiUre ces tentacules, (pii corresjioiident aux tentacules
labiaux de la pliiparl des Gastéropodes, et (|ue
nous apjiellerons tentacules antérieurs, il existe encore
siqiérieureiuent et à la paille jiostérieure de la téte,
deux autres tenlacules très-petits, comme bifides, que
nous désignerons sous le nom de tentacules postérieurs
ou supérieurs. Ces derniers leulacules, qui sont ré-
Iracliles comme les précédents, n’ont encore élé signalés
dans les Pneumodermes jiar aucun naturaliste
i(l>l. 15, f i g . 14, Í ) .
Au côté droit de la téte et à peu de distance du bord
antérieur de la nageoire corresjioudante, l’on voit un
tubercule saillant, percé d’un orifice par lequel sort
la verge. Péron et Lesueur ont bien indiqué cette ouverture
dans la figure (ju’ils ont donnée du Pneumoderme
(pl. 14, fig. 9, et pl. 15, íig, 14, é ) .
La tête est séjiarée de la parlie postérieure ou ali-
dominale de l’auimal jiar uu rétrécissement que l’ou
jieut regarder comme le cou ou comme nue espèce
de iborax, d ajirès M. de blainville. Cette jiarlie offre
également, du côté droit, une petite saillie déterminée
par l’orifice postérieur de l’appareil générateur
(1) Il nous paraît cependant que MM. Quoy et Gaimard ont
vu ces tentacules dans une des es|)èces qu’ils ont figurées (pl. 20
de la Zoologie du For. de VA.drolabc, llg. 21, 22 ) ; ils les indiquent
même dans le texte comme deux petites cornes dont serait imini
le tubercule céphaliquc.
(pl. 15, iig. 14, o'); latéralement, elle donne inseï'-
lion aux nageoires (1).
Celles-ci sont médiocrement grandes et de forme un
peu variable suivant les espèces ; elles sont formées
de plusieurs coucbes musculaires dont les fibres serrées
et régulièrement disposées ont pu faire croire,
comme dans d’autres Ptéropodes, à l’existence d’un
réseau brancbial sur ces appendices (pl. 14, fig. 7, etc.).
Cette partie tboracique de l’animal présente encore
inférienrement un appendice médian, symétrique,
qui semble n’être, en arrière, qu’un prolongement de
la portion cépbalique, d’où l’expression de menton
employée par Cuvier pour le désigner ; antérieurement,
le même appendice est formé par deux replis membraneux,
ovalaires, réunis et fixés sur la ligne médiane
en avant, libres dans le reste de leur étendue. Il n’y a
point d’ouverture entre ces deux replis, comme l ’a
cru Cuvier et comme paraissent l’avoir admis après
lui d’autres zoologistes (p l. 14, fig. 8, 9, 13).
Cet appendice est tout à fait analogue, par sa position
et par sa forme, au pied des Mollusques gastéropodes;
il n’est seulement jilus propre à la reptation,
(t) Il conviendrait peut-être de ne donner le nom de nageoires
qu’aux appendices natatoires des Pneumodermes, des
Clios et autres Ptéropodes de la même famille, qui sont pourvus,
entre ces appendices, d’un véritable pied rudimentaire ; pour les
Hyales , les Cleodores , etc., chez lesquelles les nageoires ne sont,
comme nous l’avons fait v o ir , que les expansions latérales du
pied même, il serait plus rationnel de désigner celles-ci sous
les noms de lobes du p ie d , ainsi que l’a déjà fait M, de Blainville.
Bonilc. — Zool. T om e II. P a rlie 1. H