Ii)gi(|uc, pouvciil seuls nous fournir le moyen d’élahlir
eonvonablemenl leur analogie avec les dilféronlos par-
li(;s (lu sysh'me nerveux des animaux sii|)('ri(:urs. Il esl
évideni, d’ahord, (pie le sysli'me nerveux des JMolIns-
(jiKis ne saiirail ('ire excliisivemenl assimilé à certaines
jiarties dn sysliMiie nerveux des vertébrés, piiisipi’il
¡iréside aux iiu'mes fonctions dans les mis ipie dans
les antres de ces animaux; en le coiisidi'iaiil, par
exemjile, eomme l’analogue du grand sym])allii(|ue,
le système nerveux des lVlolliis(|iies devrait présider
iiiiiipiemenl aux actes de la vie végétative, tandis ipi’il
esl encore cbez ces animaux le prinei|ie des mouvements,
des sensations et des actes inslincliCs. Il faut
donc admettre, d’a[irès ses |)rojiriélés (bnelionnelles,
ipie ce système eorrespond à toutes b's parties (pii
(■üiisliliieiil le mi'iiu; ap|)aieil eliez les animaux supérieurs,
et (pie ses éléments orrreiil seiileiiieni un déve-
loppemeiil el une disposition ipii sont en ra|ipoiT avec
le (b'gré d’organisation des Malaeozoaii'cs el, avec le
plan (|iie la nature a suivi dans ce type zoologiipie.
(Juel(|u(\s auteurs, emiiiiie nous l’avons dit (û-des-
siis, ont (b'jà fait celle disliiielion dans les éléments
du système nerveux des M(illiis(|iies et ont, admis une
partie eenlraU; correspondant an cerveau, d(;s ganglions
alfeelés aux mouvements et à la sensibilité générale,
cl d’autres ganglions destinés aux actes de la
vie organi(|ue; mais la délermiiialion de e(vs dilféreiiles
jiarties n’a jias encore élé donnée d’iiiie manière rigoureuse
el jirécise. Des reeberebes nombreuses (jiio
nous avons faiti's à ce sujet nous oui (iiil constater (pie.
dans tous les Molbisipies cépbalés, le collier nerveux
ou (x'sojibagieii se eomjiosail, toujours de trois ordres
de ganglions (jui eorresjioudeiil, jiar la disti iliulion
des nerfs (jiii en émanent, aux trois jiarli(!S eeiilrales
du système nerveux des animaux siijiérieuis.
Les ganglions (jiii nous semlileiil devoir êUc considérés
eomme les analogues du oei vcaii, lorment, deux
masses médullaires jiarl'aitemeni symétii(|iies, le jilus
souvent, accolées on même confondues sur la ligne
médiane, mais (jiiebuielbis séjiarées jiar une eommis-
siire jiliis on moins longue. Placés cn dessus du tube
digestif et eu arr ière de la masse biiecalo, dans le jire-
mier cas, ces ganglions jieiivenl au.ssi, suivant la longueur
de la commis sure (jiii les séjiare,se trouver sur
lesc('il('s el même au-dessous d e l’n'sopbage, (|iioi(|u’ils
soient c ependant Uuijoiirs siijiéiienrs aux ganglions
des autres jiarties. Ils foiirnis.sonl Imijoiirs les nerfs de
la vision, de l’olfaction (1) et des aiilnxs sensations
sjiécialos; ils jirésoiilonl un dévelojijiemenl d ’aiilaiil
plus considérable et ten d en t ordinairement aussi
d ’autant jiliis à se confondre en une seule masse,
(jii’on les examine dans (b;s Molliisijiies ( r ime organisation
[iliis élevi'e (2).
La jiarlie du collii'r nerveux, (pii nous jiaraîl cor-
(1) Si l’on «msiipTC, à l’oxoiiiplo ilo (picbpii's aulcin s, l'i, siirloiil
(le M. (lo lilaiiivillo, los loiilacules oommo lo sicigo cio oo ,s(;ns.
(2 ) (',0110 nias.so so siil)(llvisc riK'-mo alors, ooimno on lo volt olioz
lesC.oplialopodos, on parlios as.sc/. dislinotos ipio Cnvior a cni ]ioii-
voir assiinilor an corvoaii ol: an oorvolol. dos animaux snporionrs,
y où- le Mémoire de Cuvier sur Vunatomic des Céphnlnpodes ^
pag. ;m . )