.si[)lion biaiichial est gros et court, et couvert aussi de
villosités Irès-inarquées. — Comme les Volutes, les
Porcelaines n’offrent aucune trace d ’opercule.
Nous donnons l’animal des Porcelaines , d’ajirès la
Porcelaine ambique [C. ambic:a), de Linné. Le jiied
n est jias rejirésenté dans tout son dévelojijiemenl sur
notre figure (jil. 45, fig. 18). Nous avons recueilli
celle Porcelaine à Pulo-PinaiiaO,
(iiîjviiE ÜLl\ L. — Oliva, Bruguière.
Parmi les espèces qui composent ce genre, les unes
ont un opercule, landis que les aulres eu sont dépour-
Mies; quelques zoologistes en ont déduit que l’opercule
formait un caractère de peu d’importance, puis-
([ii’il jiouvait ainsi se trouver ou manquer dans les
espèces d’un même genre; mais rétude des animaux
démontre que les Olives sans opercule diifèrent très-
notalilement, dans leurs caractères extérieurs, de celles
qui sont ojierculées.
En effet, les premières ont un pied très-grand, de
même longueur que la coquille ou la débordant même
eu arrière, le lobe antérieur large, arrondi en avant
et jieu saillant sur les côtés. La tête est surmontée de
deux longs tentacules un peu comjirimés transversalement
à leur base, jiortant les yeux en dehors el
vers leur partie moyeuue, très-déliés dans le reste de
leur étendue. Tels soul les caraclères qu’offre l ’animal
des grandes Olives, comme VOlive du Sénégal (O. se-
negalensis), de Lamarck, dont nous donnons la figure
(jil. 45, fig. 19-21).
D a n s le s O liv e s p o u rv u e s d ’u n o p e r c u l e , g é n é r a le m
e n t Jilus p e tite s q u e les p r é c é d e n t e s , le p ie d e s l
m o in s g r a n d , so n lo b e a n té r ie u r m o in s la rg e e t jilus
d é v e lo p p é d a n s le s e n s l a té r a l; la tè te n ’o ffre p lu s a u c
u n e tr a c e d e te n ta c u le s .
Ces caractères sont, du reste, jilus ou moins tranchés
dans les espèces de ce groupe. Ainsi, dans TO-
live volutelle [O. volutella), de Lamarck (1), le pied
el sa partie antérieure se rapprocbent encore un jieu,
par leur forme, des Olives du premier groupe ou sans
opercule; mais la tête offre seulement une petite crête
saillante en dessus et sur la ligne médiane (fig. 22,2 3 ).
Dans XOlive columellaire (O. colurnellaris) de M. Sowerby
(2), le pied laisse le tiers postérieur de la coquille
à découvert, et son lobe antérieur, très-étroit
d’avant en arrière, se prolonge en une longue pointe
sur les côtés; ce pied présente, en outre, deux autres
petits appendices situés en arrière des précédents, à sa
partie antérieure. La téte n’offre plus en dessus, ni
tentacules, ni crête sur la ligne médiane (fig. 25, 26).
(1) L’individu que nous avons fait figurer paraît être une variété
de cette espèce.
(2) S o w e r b y , Tank. cal. a p p ., pag. 34. — M. d’Orbigny a déjà
décrit l’animal de cette espèce, et a été conduit, par la différence
de ses caractères, à en faire un soiis-genre, sous le nom èCOlwinc.
(Voy. tom. V, pag. 419 et p). 59.)