ovidiîcle ou du vagin, et le fixe aux jiarties voisines,
le l est l’asjiect de cet organe, lorsqu’on déroule ses
deux Jiarties , coiiiiiie le rejirésenle une de nos figures
i fig. 7 ) ; mais, sur fanimal vivant, ces deux exjiaii-
sioiis foliacées s’eiirouieiil de différentes manières , et
jieuveiit jirendre ainsi les formes les jilus variées
(fig. 1, 2, 8, 14, 15). Le.s figures qu’en ont données
MM. Rang et d’Orbigny sont également inexactes.
f. existence de cet ajijiendice singulier n’est jias
constante; nous ne l’avons jamais rencontré dans une
des variétés que nous avons llgurées (fig. 3); il maii-
(|ue aussi quekniefois dans faulre variété (fig. 2 ) ,
mais l’on trouve toujours alors , dans ce jioinl , mie
jietite saillie formée jiar la jieaii et qui en esl comme
le vestige. Nous ne saurions dire si, dans ces cas, cet
organe n’a jias encore jiris son dévelojijiement, ou s’il
a été séjiaré de l’auimal jiar la rentrée brusque de
celui-ci dans la coquille, ou bien, enfin, si son absence
doit être regardée comme normale, (tuant à
ses usages, il esl certain qu'ils sont tout à fait étrangers
à la resjiiration, comme l’avait cru M. Rang; en
effet, outre <ju’il manque dans jilusieurs de ces Mollusques,
ainsi que nous venons de le dire, nous verrons
liienlôt (jue fajijiareil liraneliial se trouve à sa
jilace ordinaire el olfre la même disjio.sitioii (jue cbez
les Cléodores. f.e rajijirocbement établi jiar M. d ’Or-
bigny entre cet ajijiendice el le jiied rudimentaire des
Pneumodermes , ue nous jiaraît jias jikis admissible,
car il II y a, comme il est facile de le voir, aucune
analogie ('iiire ct's deux ' paiiies. Sa jiosilion el se.s
connexions nous portent à le considérer plutôt comme
une dépendance de l ’appareil générateur.
Le manleau, qui enveloppe la partie postérieure
de fanimal, offre la même disjiosition et la même
structure que dans les Cléodores ; ainsi, l ’on voit infé-
rieurcment le bouclier qui circonscrit la cavité brancbiale
, e t , en dessus, les petits faisceaux musculaires
(jui se Jiortent obliquement en avant, vers les bords
libres du manleau. Ces faisceaux sont très-déliés el
moins apparents (jne dans les genres jirécédents. Les
bords du manteau forment jiresque toujours, sur les
Cillés, deux jietils jirolongemeiils (fig. 13); mais ou
n’y trouve aucune trace des lèvres lalérales qui existent
sur le manteau des Hyales, et que nous avons retrouvées
Jilus ou moins développées dans la jilujiarl
des Cléodores; sous ce rapport, les Cuviéries ressemblent
tout à fait aux dernières espèces de ce genre,
dont elles se rapprocbent en effet jiar la forme de la
coquille ( fig. 1, 2, 3, 12, 13).
Description intérieure.
Sous le rapport de leur organisation intérieure, les
Cuviéries ne diffèrent jiresque jias des Cléodores;
nous ne trouvons que de légères modifications dans
(juelques parties des ajijiareils digestif et générateur.
Ainsi, la cavité buccale et le renflement lingual
(|u’elle contient, jirésenteiit un dévelojijiemenl uu
jieu plus considérable, mais sans (pie la structure
de ces jiarlies soit changée. Les glandes salivaiiTS son!