'Il
cercle , el recouverte, sur sa convexité , de lames cornées
imlirifjuées, offrant un bord libre fortement denté
(pl. 24 B, fig. 2 , 3 , 4 , 5 ) (1).
r.’oesopliage jirend naissance à la parlie supérieure
de la masse buccale; il a d’abord un calibre peu considérable
, mais après avoir traversé l’anneau nerveux,
il s’évase rajiidement pour se continuer avec la jiocbe
stomacale (jil. 24 A, fig. 1 2 , 1 3 , 14, e').
Celle-ci, d abord assez grande et de forme oblongue,
se jirolonge, en se rétrécissant progressivement, jusqu’à
l’extrémilé postérieure de la cavité viscérale où
elle se termine le plus souvent en un petit appendice
coecal (jil. 24 A, fig. 11, 1 2 , e, e ).
L’intestin naît de la jiartie antérieure de cette jiocbe
stomacale, du côté droit. Il forme un gros tube qui
se porte immédiatement en airière et qui, après
quelques inflexions plus ou moins marquées, vient
se terminer du même côté , vers le milieu du corps,
comme nous l ’avons déjà indiqué (mêmes figures, i, a).
Les Éolides sont généralement dépourvues de glandes
salivaires (2).
(1) La forme de ces mâchoires cornées varie un peu suivant ies
espèces ; ii en est de même des iames coi-nées linguales qui forment
quelquefois de grands crochets imbriqués, simples ou dentés sur
les bords, comme MM. Embleton et Hancock en ont donné des
figures dans leur mémoire.
(2) MM. Embleton et Hancock ont décrit, dans quelques espèces,
une très-petite glande salivaire qui se trouve enclvâssée dans les
parois de la masse buccale. Nous avons trouvé, sur une espèce de
ia Méditerranée, deux glandes salivaires formées par deux longs
coecums, décrivant de nombreux replis sur les côtés de l’oesophage.
Le foie offre, comme nous l ’avons déjà dit jirécédemment
, une disposition fort singulière dans ces Mollusques.
Cet organe ne se trouve plus, en efl'et, dans
la cavité viscérale ; mais , lorsqu on a mis a découvert
la poche stomacale, l’on en voit partir, de chaque
c ô té , des canaux dont le nombre et la disposition varient
un peu suivant les espèces, et qui pénètrent dans
l’éjiaisseur de la jiaroi supérieure du corps ou ils se
ramifient en suivant, dans leur distribution, celle des
papilles branchiales ; chacune de ces papilles reçoit un
prolongement de ces canaux qui en parcourt le centre
et qui est recouvert, dans la jilus grande partie de son
étendue, d’une coucbe plus ou moins éjiaisse de granulations
jaunâtres ou brunâtres (pl. 24 A, fig. 11, 12,
5 , 7). La disposition de ces granulations varie, du
reste, d’une manière assez notable dans les diverses
espèces du genre ; elles forment tantôt une coucbe
uniforme ou lobulée autour du canal central; d autres
fois ce canal donne naissance, dans toute son étendue
, à de petits coecums simples ou ramifiés que recouvrent
aussi les granulations. La structure de cette
partie centrale des ajipendices brancbiaux, les connexions
des canaux qui la parcourent avec la poche
stomacale, enfin l’absence complète du foie dans la
cavité viscérale où se trouve ordinairement logé cet
organe, ont conduit à considérer ce système de canaux
et les granulations qui recouvrent leurs dernières
ramifications , comme représentant 1 ajipareil
hépatique de ces Mollusques, détermination qui est
aujourd’hui généralement admise. Ainsi le foie n offre