a cru devoir la rapjiorter au genre tiossin qui diffère
du genre Sépiole, coinnin on le sait, par celte disposition
du manteau dont le bord est libre sur le cou,
ainsi que cela a lieu dans les Calmars et dans la plupart
des l)écaj)odes; mais .ses autres caraclères l’éloignenl
du genre Rossia, comme des Séjiioles (1 ).
Nous la plaçons jiarmi les Calmars dont elle nous
■semble offrir tous les caractères ; elle se distingue ce-
jiendant d une manière assez remartjiiable des autres
espèces de ce genre jiar la longueur des bras, par la
forme des nageoires qui sont snbarrondies, et jiar celle
du corjis (jni est obtus et non terminé en jioinle à son
extrémité postérieure. Sous ces deux derniers rapports,
cette esjièce lie réellement les Calmars aux Rossics,
aux Craucbies et aux Séjiioles (2).
(1) Ib st. naturelle, des Céphalopodes, p. 249.
(2) Le IjiUgo hreripinna de Lesiienr est celui qui nous paraît se
rapprocher le plus de notre espèce par la forme du corps qui esl,
également obi us et arrondi à son extrémité postérieure.
Genre SEICHE. — Sepia, l.am a r ck .
SEICHE DE TOURANNE.
Scpia tourannensis, nobis.
P laNCIIIî 3, EtGURKS G-12.
Scpia, corpore breei, depicsso, suborhiculnri, supra anticè aculo,
posticî; rotundo; alis angustis, apice disjunctis; Cotyledonibus
hrachiomm quadriscrialihus ; tcntaculis temdhus, longissimis, co-
tvledouthas midtisdnns Instructis.
Corps court, suliorliiculaire, déjirimé, lisse, arrondi
à son extrémité poslérienre, se prolongeant en dessus
du cou de manière à former une saillie obtuse ; le si-
pbon large el court ; nageoires très-élroiles en avant
el se terminant en pointe à peu de distance du bord
libre du manteau, un peu plus larges en arrière
où elles se terminent sur les côtés de la ligne médiane ;
'fêle large, déjirimée ; yeux gros et saillants ;
Gras courls, garnis de (jnaire séries de ventouses petites
et pédicellées ; les bras de la quatrième paire un
peu jilus forts el plus longs que ceux des aulres
paires ;
Tentacules très-longs et très-grêles, légèrement dilatés
à leur extrémité et munis dans cette partie d’un
très-grand nombre de ventouses microscojiifjues , pédicellées,
se jirolongeant un peu sur la partie rélrécie
de ces tentacules, eu devenant de jilus en jilus rares.
Bonite. — Zool. T om e 11. r a n k ' I.