relative de ces deux parties varie suivant la place qu’occupent
les brancliies; ainsi, dans les Firoloïdes el les
Firoles, l’oreillette est siqiérieure an ventricule (pl. 1 (i,
lig. 3, 4, 6, 7, 9 et 10; ])]. 22, fig. 1 7 ); cbez les Carinaires,
le contraire a lien el c ’est le ventricule qui se
trouve au-dessus de l’oreillette (pl. 2 2 , iig. 1 ); dans
les Carinairoïdes el dans les Atlantes, l’oreillette est en
avant et le ventricule en ari-ière (1); ces différences,
dans la direction du coeur, n’ont pas d’importance et
tiennent, comme nous venons de le dire, à l’arrangement
des parties entre lesquelles cet organe se trouve
placé.
Le Yentriciile donne naissance, pai' son sommet, à
une aorte volumineuse qui, après un très-court trajet,
se divise en denx troncs principaux ; l’im de ces troncs
s ’épuise tout entier dans le nucléus, en fournissant de
nombreuses brandies aux viscères qui constituent cette
partie (pl. 22, iig. 2 el 1 7 ); l ’autre, d’un calibre un
jieu plus considéraltle et que l’on peut regarder comme
la continuation de l’aorte, se dirige en bas et en avant,
dans la cavité générale du corps, fournit une brandie
récurrente qui se distribue à la partie postérieure ou
(1) Nous supposons, pour ce la , l’auimal des Atlantes dans une
position semblable à celle dans laquelle nous avons représenté les
Carinaires, les Firoles, e tc ., c’est-à-dire la nageoire en bas, et la
coquille ou la masse viscérale en haut. Cette position est celle que
nous eussions dù donner à l’animal des Atlantes, sur nos figures,
pour le rendre comparable, dans ses diverses parties, aux autres
Hétéropodes, et pour rendre plus évidentes les analogies qui l’u-
nissent à ceux-ci.
caudale de l animal, donne ensuite une seconde branche
qui se ramifie dans la nageoire, continue son trajet
en avant, en passant au-dessus des ganglions
soiis-oesopbagiens, et vient se terminer sous la masse
buccale cju’eiitourent antérieurement ses branches de
terminaison. Dans cette dernière parlie de son trajet,
le tronc aorlique fournit quelques brandies très-grêles
dont les unes semlileiit se rendre à l’intestin, et dont
les autres se perdent dans les parois de la partie antérieure
ou cépbalique de l’animal ( pl. 22, fig. 1, 2,
4, <7 , q, q, et fig. 17, q ) .
Telle est la disposition du système artériel dans les
Carinaires, dans les Firoles, dans les Carinairoïdes,
etc.; dans tous ces Hétéropodes, cette disposition
peut être résumée ainsi ; l’aorte se divise, presque immédiatement
après sa naissance, en deux troncs principaux
donl l’un, postérieur, se distribue aux viscères
(|ui formenl le nucléus, et dont l ’autre, antérieur, se
subdivise en trois grosses brandies qui sont destinées
an prolongement postérieur ou caudal de l ’auimal, à
sa partie antérieure ou cépbalique, et à la nageoire.
Le volume de ces trois artères est toujours en rapport
avec le développement des parties auxquelles elles
doivent fournir; c’est ainsi que, chez les Firoloïdes,
l’artère postérieure ou caudale est très-gi é le , tandis
qu’elle e s t , au contraire , d’un calibre presque égal à
l’artère antérieure ou céplialique, chez les Carinaires.
Dans les Allantes, la distribution du système artériel
est encore la même : l’aorte se divise aussi, dès
son origine, en denx troncs dont l’un se porte en ar