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ment de la jiean (devenue le manteau) de la face su-
jH’rienre de ces apjieiidiccs et dont roviveiliire est
en arrière (lig. 22). On peut encore se représenter
cette dis|)osilion cn sujiposaiit (pie , dans une llyale
par exemple, la masse viscérale, diminuée de volume
, se trouverait jilacée au-dessus des nageoires ,
par le dévelopjtemeiit de celles-ci en arrière, comme
cela a lieu dans les Cymbulies, et en suiiposaiit encore
que le bord du manteau viendrait s’implanter au-
dessus de la tête en avant, et sur les nageoires latéralement,
en se confondant avec ces jiarlies; on jieul
voir que, dans cette supposition, la disposilion du
manteau serait la même (pie dans les Cymbulies et que
son ouverture, ou jilulôl l’ouverture de la jiocbc contenant
la masse viscérale, au lieu d’être anlérieure et
inférieure, se trouverait être aussi postérieure.
Les particularités que nous venons d’indi(|uer, ne
sont pas les seules (jui méritent d’être signalées. Dans
les Mollusques concbylifères et à ocKpiille exierne, le
bord du manteau esl toujours distinct, même dans les
jioints où il est adhérent; dans les Cymbulies, ce manteau
n’a pins de bords proprement dits; ajirès s’être
fixé, en avant et sur les côtés, à la face sujiérieure de
la léle et des nageoires, il se coiiliuue avec un feuillet
très mince qui sc réllécbit sur la coquille et la recouvre
entièrement. En arrière également, le bord du manteau,
qui circonscrit l’ouverture de la cavité viscérale,
n’est jias un bord libre, mais mi simjile repli qne le
manleau forme aussi dans ce jioint jioui- se rédécliir
sur la co(|iiille, de sorle (|iie celle-ci se trouve rifellement
contenue tout entière dans un dédoublement du
manleau, àia manmre des coquilles internes (fig. 22).
Celui des feuillets du manteau tpii recouvre extérieurement
la cocpiille, esl très-mince el n’est même
formé, dans la jilus grande jiarlie de son élendue, (|ue
Jiar une esjièce de jiellicule (jui est bien apjiaienle sur
les individus frais el bien conservés. Ce feuillet se
déchire avec une assez grande facilité, ce qui exjili(pie
jiourquoi Fou renconti e assez souvent l’animal séjiaré
de sa coijuille; mais ou trouve toujours, dans ce cas,
des lambeaux plus ou moins étendus de ce même
feuillet se contiuuaiil avec le feuillet jirofoiid ou in-
teriie (fig. 22).
Ce dernier, (jui tapisse la cavité intérieure de la coijuille
el qui se trouve à découvert lorsque celle-ci est
enlevée, est aussi fort mince dans toute sou étendue;
nous n’avons jias vu, sur celte parlie du manteau, les
graimlatious dont jiarle M. Van Beneden, etqiii seraient
semblables à celles que nous avons déjà décriles dans
les aulres Ptéropodes coiicliylifères (fig. 22).
Le repli postérieur du manteau, qui circonscrit
rouverlure de la cavilé viscérale, nous a jiaru doulilé
sur les côlés, dans les points où il vient se fixer à la
face sujiérieure des nageoires, de jietils faisceaux
musculaires (jui augmentent beaucouji sa résistance;
ce point d’adliérence est uu jieu jilus antérieur du
côté droit (jue du côté gauclie (fig. 22, 23). A l’entrée
de la cavilé viscérale, vient se terminer, inférienre-
menl et à droite, le conduil de fajijiai'eii généraleiir
I lig. 23, (/).
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