CLÉODORE ALÉNE.
Cleodora suhulata, Quoy et Gaimard.
Q u o y et Gaimaru, Ann. des Sc. nat., tom. X , pag. 2 3 3 , pi. 8 ,
lig. 1-3.
Raxc, Creseis spinifera, Ann. des Sc. nat., tom. XIII, pi. 17,
(ìg. 1 ,
Plancue 8 , F igures 5-9.
Testa conica, elongata, pellucida, posticè acutissima, anticè obliqué
truncata, transversim leviler striata, supernè sulco longitudinali
et obliquo ornata; aperturd circularì, suprà rostratd.
Cette espèce a la forme d’im cône très-allongé,
obliquement tronqué en avant et terminé postérieurement
par une pointe légèrement renflée, marqué de
stries transversales très-fines dans toute son étendue;
sa face dorsale présente une petite rainure qui.
du bord antérieur, se porte un peu obliquement en
arrière, pour se terminer à une petite distance du
sommet. La bouche, oblique à l’axe de la coquille,
est circulaire, à bords irréguliers et trancbants; la
lèvre supérieure, qui dépasse l’inférieure, se termine
sur la ligne médiane par une pointe plus ou
moins saillante, formant quelquefois une espèce
de rostre qui n’est que le prolongement de la rainure
dorsale.
Cette coquille est entièrement transparente et assez
résistante.
L’animal ofl’re les mêmes caractères que celui des
espèces précédentes. Les nageoires sont assez larges
et bilobées ; le lobe intermédiaire est saillant en
avant. La boucbe, l’oesophage et une partie de la
masse viscérale sont rougeâtres; le foie est verdâtre,
et l’ovaire d’un blanc jaunâtre; toutes les autres parties
sont blancbes et transparentes.
Dimensions de la coqidlle :
Longueur.............................
Diamètre (à l ’ouverture).
a ilüm è lre* .
10
Celle Cléodore est très-commune , et paraît appartenir
à toutes les mers.
11 existe encore quelque confusion dans les auteurs
relativement à cette espèce. M.M. Quoy et Gaimard,
qui l’ont signalée les premiei s , en ayant donné une
figure qui ne permettait pas de la reconnaître suffisamment,
M. Rang l’a décrite un peu plus tard sous le
nom de C. spinifera, et, par conséquent, comme une
espèce distincte de la C. suhulata, ce qui est encore
admis par quelques naturalistes; mais MM. Quoy et
Gaimard ont reconnu depuis que l’espèce décrite par
eux sous le nom de C. subulata était la même que la
C. spinifera de M. Rang (1 ), de sorte que cette
dernière espèce doit aujourd’hui disparaître des catalogues,
et figurer seulement dans la synonymie de la
première.
(1) Zoologie du Voyage de l’Astrolabe, tom. I , pag. 383.
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Bonilc, — 7,001. T om e I I . P a rlie 1.