I
Celte l’aludine provient de la rivière de Touranne,
en Cocliincliine.
PALUDINE BOUEUSE.
Paludina lutosa, nobis.
P l a n c h e 31 , F ig u r e s 2 8 - 3 0 .
Paludma, tcstd ohlongo-conicd, olivaceâ, nitida; spird conico-acutd;
anfractibus septenis, suprà deprcssiusculis ; duobus inferioribus
ventricosis, penuitimo basi spiralitcr sulcato, ultimo in medio multi-
sulcato; apertura ovato-acutâ, intùs cærulescente ; labio incras-
sato, albo; labro acuto.
Operculum corneum, fusco-nigrum, concentricè striatum.
Coquille oblongue-conique, olivâtre, lisse. Spire
conique-aiguè. à sept tours déprimés supérieurement;
les deux inférieurs ventrus; l’avant-dernier sillonné à
sa base; le dernier, aussi grand que la spire, parcouru
aussi dans son milieu, par plusieurs sillons circulaires,
maripiés quelquefois de petites tacbes brunes. Ouverture
ovale-aiguë , a bord interne épaissi par une callosité
blanche; l’externe aigu et tranchant.
L’animal de cette Paludine, d ’un brun noirâtre,
est semblable à celui de l’espèce précédente ; le bord
du manteau est festonné comme dans les Mélanies.
Dimensions. — Hauteur de la coquille, vingt millimetres;
largeur du dernier tour, quatorze millimètres.
Cette espèce provient du Gange.
G en r e LITTORllNF. — IJ lto n n a , Férussac.
Ce genre, proposé par M. de Férussac pour des
espèces qui étaient réparties auparavant dans les genres
Turbo, Phasianelle, etc., est aujourd’hui généralement
adopté par les malacologistes; les Liltonnes forment,
en effet, un groupe très-naturel, non-.seule-
meiit par les caractères de l’animal, mais encore
par ceux de la coquille. Quoique ces Mollusques
soient extrêmement communs sur nos côtes, cependant
Ton n ’a encore que des notions assez vagues sur
leur organisation; leurs caractères extérieurs ne sont
même pas connus d’une manière exacte; nous allons
remplir cette lacune en donnant une description détaillée
de la Littorine iittoraie qui forme le type de
cette division générique.
! .’animal des Littorines présente extérieurement les
caractères suivants ; une tête proboscidiforme qui
dépasse ordinairement le bord antérieur du pied el
qui est légèrement écbancrée à son extrémité ; deux
tenlacules placés sur les côtés de celle-ci, longs, coniques,
terminés en pointe aiguë, et renflés dans
leur quart postérieur ; les yeux situés a T extremite
de ce renflement et en dehors (1); le pied, de gran-
( ! ) Les y eux ne sont jamais situés à la base des tentacules ,
comme l’ont dit quelques auteurs.