I
'il 'î consliluée, connue nous l’avons déjà dit, par une seconde
poche ou capsule contenant un grand nombre
de Jietits cristaux de formes variables (fig. 32, 36,
37, r, et fig. 39).
Tous les ganglions présentent intérieurement, lors-
(ju’on les examine à un grossissement un peu fort, des
granulations ou de jietits globules arrondis qui nous
ont Jiaru jilus volumineux dans les ganglions sous-
oesopbagiens que dans les ganglions sus-oesojihagiens
ou cérébraux.
Le genre Pneumoderme, très-voisin du genre Clio,
s’en distingue d’une manière tranchée par la forme et
la position des brancbies, ainsi que par les appendices
buccaux qui offrent une disposition et une structure
tout à fait différentes.
M. d’Orbigny a proposé , sous le nom de Spongto-
branche, un genre très-voisin du genre Pneumoderme,
mais sur la réalité duquel nous croyons pouvoir emettre
quelques doutes ; en effet, des deux espèces placées
dans ce genre par ce naturaliste, \m e , \ e Spongiobraii-
che austral {S. australis), nous paraît n’être qu’un
pneumoderme dont les brancliies ont été observées
dans un état de contraction , et l’autre , le Spongio-
branclwallongé (S. elongata)x\owi. semble n’être aussi
(ju’une espèce de Clio, très-voisine d’une espèce nouvelle
que nous faisons connaître.
Les mollusques qui comjiosent ce genre paraissent
appartenir seulement aux régions cbaudes et tempérées;
ils sont assez communs dans l’océan Atlantique;
MM. Quoy et Caimard en ont recueilli deux espèces
dans les mers des Îles Moluques ; M. Vérany eu a ti'ouvé
une autre esjièce très-abondaiile aux environs de Nice,
dans la Méditerranée.
Les P n e um o d e rm e s v iv e n t o r d in a ir em e n t e n tro u jie s
n om b r e u s e s ; ils n a g e n t a v e c b e a u c o u p d e v ite s s e ,
n o n Jilus d a n s u n e jio s itio n r e n v e r s é e , c om m e les
C lé o d o r e s , les H y a le s , e tc ., m a is d a n s le u r p o s itio n
v é r i t a b l e , c ’e s t-à -d ire la face in fé rie u re o u v e n tr a le
d u c o rjis to u r n é e e n b a s . Nous a v o n s d é jà d it q u ’ils
jio u v a ie u t se fix er a ssez fo r tem e n t a u m o y e n d e le u r
Jiied r u d im e n t a i r e , ou à l ’a id e d e s su ç o irs q u i r e c o u v
r e n t les a jijie iid ice s b u c c a u x ,
Bonile. — Zooi. T om e I I . P a rtie I.