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beaucoup plus grosse (jue le mufle; les yeux sont
grands, séjiaré-s sur la ligne médiane et dirigés en dehors
(fig. 7) ; en avant de ces organes et sur les côtés
du muile, se voient les tentacules qui sont courts,
grêles et terminés en pointe mousse. La nageoire est
de grandeur mediocre, de (orme subquadrangiilaire ;
la ventouse est au contraire très-grande et jtresque
aussi large que la nageoire; l’expansion foliacée, qui
termine la jtartie de l’animal sur laquelle se fixe l’opercule
, est assez développée. Nous avons déjà dit que
le bord du manteau présentait en avant un prolongement
canaliciilé, analogue à celui des Mollusques
sijtbonobranches.
Les viscères qui remplissent les premiers tours de
la coquille, sont d’une couleur violacée très-foncée;
les autres parties de l’animal présentent la même coloration,
mais beaucoup jrlus alfaiblie, surtout en
dessus de la tête et vers les bords supérieur et antérieur
de la nageoire.
Dimensions de la coquille : (d)
m illim è tre s .
Longueur (d’avant en arrière, y compris la carène). 12
Hauteur (en y comprenant également la carène) 10
Largeur ou épaisseur (à l’ouverture).......................... g
Nous avons trouvé celte espèce dans les océans indien
et Atlantique ; mais elle ne paraît pas très-com-
(1 ) Pour l’évaluation des dimensions de la coquille, comme pour
sa description, nous la supposons placée sur l’animal, celui-ci
étant dans sa position normale, comme le représente la figure 2 de
la planche 18, la tête tournée en avant.
mune, car nous tt’ett avons recueilli (|u un assez jtelil
nombre d’individus (I). Ln seul nous a jtresente les
dimensions <jite nous venons de donner ; la jtlujtart
ont seulement de buit à dix millimètres de lottgiteur
et de six à huit millimètres de hauteur, réjtaisseur se
trouvant aussi diminuée dans les mêmes proportions;
enfin, il en est dont la taille est encore plus petite. Ces
différences tiennent sans doute à l’âge des individus.
On rapporte généralement cette espèce à M. Lesueur;
mais nous croyons, comme M. d Orbigny en a
déjà fait la remarque , que l’Atlante désignée jtar ce
naturaliste sous le nom à'A tlante Je Kéraudren est une
espèce différente de celle que nous venons de décrire;
celle-ci se distingue en effet de Y A tlante de Péron par
des caractères trop trattchés, pour qu’un observateur
aussi attentif et aussi exact que M. Lesueur se fût
borné à indiquer pour toute différence, entre les coquilles
de ces deux espèces, la cessation de la carène
dans l’intervalle des deux derniers tours. Il nous paraît
donc très-probable que ce stM . Rang qui, le premier,
a observé et décrit l’Atlante désignée aujourd’hui
sous le nom Al Atlante de Kéraudren ; mais les
figures que ce naturaliste en a données, dans son Mémoire
sur le genre Atlante d’abord, et plus tard dans
le Magasin de zoologie de l'année 1832, ne sont pas
(1) L’on sait qu’elle se trouve aussi dans la Méditerranée ; M. Ve-
rany nous a communiqué des individus recueillis par lui dans les
environs de Nice, et qui sont en tout semblables , par la forme el
les dimensions, à ceux que nous avons l'apportés.
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