son origine, il continue à se jwrtcr en arrière el pénètre
dans la cavité abdominale pour aller se terminer
à l’estomac. Il [irésenle ([uelqnefois une petite
dilatation à son extrémité antérieure, mais après
avoir traversé l’aimean nerveux, il conserve le même
calibre dans tout le reste de son trajet. 11 est en rapport
siqiérienrement avec la verge d’abord, et ensuite
avec le grand muscle longitudinal ; il correspond en
dessous à une parlie des organes de la génération
( f i g . 3 , 4 , 7 , 3 0 , Z ) .
Après avoir jiarconru un trajet peu étendu dans la
cavité abdominale, l’oesojdiage se dilate rapidement
en entonnoir, et forme, comme dit Cuvier, une espèce
de jabot membraneux, plissé longitudinalement, qui
se continue directement avec l’estomac. Celui-ci, auquel
on a donné le nom de gésier, à cause de son organisation
parlicnlière, est cylindrique et présente
des parois beaucoup plus épaisses (jui l’empecbenl de
s’affaisser sur lui-même dans l’état de vacuité. Cet
estomac esl armé intérieurement de plaques cornées
qui ont élé signalées j)ar M. de Blainville, mais que
M. Van Beneden a décrites avec plus de détails. Ces
plaques, au nombre de quatre, et toutes semblables
j)Our la forme, pnisentent sur leur face libre deux ou
trois côtes saillantes, plus ou moins aiguës, et dont la
disposition esl un j)eu variable; une de ces côtes, plus
longue (jue les autres, s’étend ordinairement en ligne
oblkjue d’une extrémité à l’autre et donne à ces j)la-
ques im jieu la forme de la lame cartilagineuse des
Vellèles ( fig. 3, 4, 12, 13, 14, 29, 30, e ).
A ces corps intérieurs destinés à broyer les substances
alimentaires, correspond, à l’extérieur de l’estomac,
une couche musculaire très-forte, formée j>ar des faisceaux
rubanés, parallèles, d’un asjiect nacré, disposés
circulairement autour de cet organe. Ainsi que M. Van
Beneden en a déjà fait la remarque, ces faisceaux musculaires
ne font pas tout le tour du cylindre que re-
jH’ésente l’estomac ; mais, après avoir jiarcouru une
portion de sa circonférence, ils se terminent en s’en-
tre-croisanl avec les faisceaux suivants (fig. 14).
L’estomac se rétrécit bius(juement jiour s’oiivrir
dans l’intestin ; nous n’avons jamais rencontré le cul-
de-sac qui se trouverait, d’ajirès M. Van Beneden, à
côté de cette ouverture.
L’inlestin se porte d’abord à gaucbe et ensuite en
arrière, jiour décrire autour du foie une anse seulement
et non plusieurs circonvolutions, comme l’indi-
(juent Cuvier et M. de Blainville; après s’être dégagé
de cet organe, il se porte en avant, du côté gaucbe,
passe en dessous de l’oviducte et, arrivé à la jiartie
antérieure delà cavité abdominale, vient s’ouvrir près
du bord libre du manleau (fig. 4, 7, 14, i) . La position
de cette ouverture est donnée d’une manière
vague ou inexacte jiar tous les auteurs ; M. Van Beneden
seulement nous semble l’avoir bien indiquée;
dans la position véritable de l’animal, cet orifice se
trouve en dessous, du côté gaucbe, non loin dn bord
inférieur du manteau (fig. 3, 4, 29, a).
Le tu b e inte s tinal offre d a n s Ionie son é te n d u e un
d iamè l r e unifoi me e l à jien jirès semb la b le a celui de
Bonilc. — Zool T om e i l . P a rlie 1.