('(' nuisi'Ie csl siipci'iciii' à la masse (l<;s viscères el t i ’i'sI
ri'eouvei'l (|iie |)ar le manleau ati(|iiel iladlièi'c légèn'-
menl. L (k ai lemeiil (|ue formenl ses di'nx divisions, en
avant, esl oceii|)('par la verge (pl. !), lig. 3, A, ‘29, ni).
l.a disjiosilion des faisci'aux de terminaison de ce
mii.sele dans les nageoires a été déerile d’une manière
diffi'renleparM. de ülainvilh' el par M. Van licneden.
M. de l!lainvill(' les fait snixliviser en jiliisieiirs Cais-
eeaiix .secondaires (jiii Cormeraienl eiii(| coiielies dis-
lineles el juxtaposées, landis (|iie M. A au lienedeii, en
admellani le même iiomlue de eouelies musculaires
dans ces appendiees, ne lait pidvoiiii'du muscle longitudinal
(pie la eoiielie moyenne, lin ed èl, eomme le
(ait remaripier avec raison cet anatomiste, ladiixîclion
des (il)res miisenlaii-es (|iii eomposeiil ces dillérenles
eoiielu's esl contraire à ime origine commune. Cependant
la disposilion (|u’indi(|iie M. Van Beiu'den n’est
|ias eneori' eomjili'lemenl exacte.
Les deux l'aiseeaux ipii résiilleni aniérieiiremeiil de
la hii'urealion dn mnsele droit, se divisent liienlôl (uix-
memes en deux pailii's à peu près égales et su])er|)o-
sees enli-e lesipielli's jiasse oïdinaiiomeiil , du (dié
droit, le lual (pii se rend aux hraiieliies. (les deux
parties se eom|)orlenl d’une manière bien diCCérente;
la siiiiériem-e, ajuds avoir atteint la base de la na-
geoii'e, se divisesnecessivemeni en (|iiali e on eiii(| gros
laisceaux (|ui se |(oiient en divergeant et en s’é|)anoiiis-
sant jns(|n a sa eireonCérenci'; ee sont ces l’ai.seeaux
seuls (pii constiliieni la eoiielie moyenne on eeiilrale
des iiageoiri's, laipielle esl séparée des coiiclies voisines
par dn li.ssii ((elliilaire à (ibix's (üilix-eroisées ; ce
tissu cellulaire était sans doiUe déiriiil sur l(!s individus
obs(;rvés par IVl. de lîlainville, C(! (pii liii a faitdire (pie
la ((oiielie centrale élail séparée des eonclies adjacentes
par im iiilorvallo vide assez considérable (lig. 4,
‘20, 27).
Les doux eonelics, (|iii se Ironvcnt en dessus et en
dessous de la j)réeédent(!, sonl formées de libres serrées
el lransvers(!s. Snpérieiiremeiil, ces libriîs ont
leur origine sur les côtés d(! la tête; iiiférieiiremenl,
elles ])ieimeiit naissance sur les bords latéraux de la
boucbe, ('xeeplé en arrière où elles se eonliimeni
d’un eôlé à l’antre, <!U formant une [lorlion de
sjdùncter à la jiarlic jiostérieure de celli; ouverture
(lig. 20).
Les deux coucbes i[iù viennent ensuite, el ipie
MM. de blainville el Van Ikuieden eonsidèrenl comme
les dernières ou les jiliis siijU'rlicielUxs, sonl un peu
plus épaisses que les précédeiiles (T formées [lar d(;s
libres également serrées do n t la direction e.st obliipie
en dehors el en avant. Mais ces deux coucbes présentent
iiiK! origine et une disposition mi peu dilférentes,
suivant (pi’oii U's (ixamiiu! dans la coiiclie siipériiaire
on dans l’inférieure. Dans celle-ci, elle.s s ’iiisèixîiil en
avant, sur les ci'ilés do la boiiclie, sur une espèce de
rajilié libreiix qui a d('jà do n n é inserlion aux libres de
la eoiielie sous-jacente; mais, en arr ière de la boucbe,
elles ont évidemment nue aiiln! origine el |)rovi(!iment
do la denxièiiK' jiorlion des faisceaux do terminai.son
du muscle coliimellaire, portion (|iù esl représenliie
llonilo - Zool. T om e II. l 'i i r l io l . H