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Jiar les caractères de l’animal el par ceu.x de la co -
tpiille, avec les Phasianelles auprès desquelles M. Rang
les a jilacès. Cependant si les Litiopes ressemblent aux
Phasianelles, aux ïu r b o s , etc., par la forme de leur
tête et par la membrane frangée qui borde leur pied en
dessus, ils en diffèrent par le sillon marginal que ce
dernier présente à son bord antérieur, par la position
des yeux, par l’absence d’appendices à la base de la
tète, el surtout par leur opercule corné et paucispiré,
caraclères qui rapprochent ces Mollusques des Littorines.
Une connaissance plus approfondie de leur
organisation intérieure , et surtout de leur appareil
générateur, est donc nécessaire pour qu’il soit possible
de les classer d ’une manière définitive.
Nous avons fait représenter l ’animal sur l’espèce la
plus commune, le Litiope bouche-noire ( U t. mela-
nostonia), Rang, qui se Irouve dans loutes les mers.
Nous avions d’abord considéré, comme une simple
variété de celte espèce, uu autre Litiope <jue nous
avons recueilli dans les mers de la Cdiiiie el qui se
distingue des précédents par sa coloration rougeâtre,
avec des bandes plus foncées dans le sens des tours.
Ce caractère, joint à la forme de la columelle q ui,
dans ces làtiopes, ne fait pres(jue plus de saillie en
avant, à son point de réunion avec le bord gaucbe,
nous porte à en faire nue espèce distincte, (pie nous
jirojiosoiis de désigner sous le nom de Litiope de Bel-
lunger [ L. B e llu n g e ri), du nom de M. le cajiitaine
Ridlaiiger (jui a le ju'eniier attiré l'alleiiliou des iialii-
ralisles sur ces petits Vloliusques.
C enue CADR.4N. — Solarium, Lamarck.
MM. Quoy et Gaimard ont déjà fait connaître, dans
la Zoologie du voyage de l ’Astrolabe, l’animal des
Cadrans; mais c’est à tort, suivant nous, que ces
naturalistes ont vu, dans les caractères de cet animal,
une confirmation de l’idée que les auteurs se sonl
généralement faite , depuis Linné , des affinités de ces
Mollusques, en les rangeant à côté des Troques ; en
effet, les Cadrans nous semblent s’éloigner beaucouji
de ces derniers, et constituer un type très-tranché
dans f ordre des Pectinibranclies.
La tête de ces Mollusques est courte, ajilalie, terminée
antérieurement par les tentacules ; ceux-ci sont
peu longs, coniques, fendus iuférieurement dans toute
leur longueur, et jiarcourus supérieurement, sur les
côtés, par une ligne noire. Les yeux sont situés sur
un renflement, à la partie externe de leur base, et non
pédiculés. Le pied, de grandeur médiocre, se termine
un peu en pointe postérieurement ; son bord antérieur,
légèrement auriculé sur les côtés, est parcouru
par un sillon marginal inférienrement, et bordé d’une
ligne noire à sa parlie supérieure (pl. 37, fig. 1 0 ,1 1 ,1 2 ).
Nos observations ont été faites sur le Cadran strié
(S. perspectivuni), Lamarck, donl f ojiercule est corné
et paucispiré (fig. 13 , 14). Nous regrettons de n’avoir
pu les comjiléter par l’étude de l’organisation intérieure
de ces Mollusijues.