M de Blainville a consLalé le premier la posilioii intérieure
de l’ajipareil branchial, et a décrit d’une manière
Jilus exacte une jiartie de cet ajipareil, celle qui
occupe le côté droit; mais il n’a pas vu la jiartie des
brancbies qui se trouve du côté gaucbe. Cejieiidant,
bien loin d’en nier l’existence, M. de Blainville a émis
la jieiisée (jue cette jiarlie devait exister, à cause de
la position, du c a w et de la symétrie de la coquille; la
dissidence, sur ce point de l’organisa tion des Hyales, est
donc moins grande qn’on n e l’a crugénéialement, entre
les deux célèbres anatomistes que nous venons de citer.
1/ajijiareil liraucbial des Hyales a été décrit dejiuis
d’une manière jilus comjilète par M. Van Beiiedeii;
nos observations ne s’accordant jiouiTanl jias sur tous
les jioiiits avec celles de cet anatomiste, nous allons
eu donner une nouvelle descrijition d ’ajirès ce que
nous avons nous-mêmes vu.
Nous avons dit, en jiarlant du manteau, que celui-ci
circoiiscrivail eu dessous el sur le.s côtés de la masse
xiscérale, une cavité parliculièie ouverte en avant el
destinée aux brancbies. Ces organes sont fixés au pla-
lond de cette cavité et forment bien, comme le dit
Cuvier, une ellijise jirescjne comjilète autour des viscères.
Cependant cet ajijiaieil n’est jias symétrique,
comme fon t cru quekjues zoologistes, et sa disjiosition
esl même très-différente suivant qu’on l’examine
du côté droit ou du côté gaucbe. Pour en rendre la
descrijition jilus facile , nous lui considérerons, à
l’exemple de M. Van Beneden, trois portions qui ne
correspondent ponrlaut jias tout à fait à celles (jif admet
cet anatomiste. Ces trois portions, (juoique bien distinctes,
sont réunies ou continues entre elles.
L’une, qu’on peut appeler portion moyenne, contourne
en arrière le paquet des viscères, en suivant la
courbe que décrit le sac brancbial, et se prolonge de
chaque côté jusqu’à jieu de distance de fonverture
antérieure du manteau. Llle représente ainsi un fer a
cheval dont les branches vont en se rétrécissant progressivement
et se terminent en p ointe, la branche
droite un peu plus en avant que la branche gaucbe
(jil. 9, fig. 3, b,b).
Les deux autres portions sont situées, l’une à droite,
l’autre à gaucbe, en dedans de celle que nous venons
de décrire.
La jiremière ou la droite forme un véritable peigne
dont les branches sont perjiendiculaires à l’extrémité
correspondante de la portion moyenne, et se jirolon-
gent, en dedans, jusqu’auprès de la ligne médiane. Ces
branches ou dents n’ont cependant pas toutes la même
longueur; elles décroissent en arrière et surtout en
avant, où elles finissent par devenir extrêmement
courtes. Les dernières déjiassent un peu, dans ce sens,
l’extrémité de la portion moyenne, et s’avancent en
dessous de la partie cervicale de fanimal. Cette portion
de l’appareil brancbial est celle que l’on voit à
travers le manteau, lorsqu’on regarde celui-ci par sa
face dorsale ; dans le sens contraire, elle est cachée
jiresque entièrement jiar les visceres qu il est jiar conséquent
nécessaire d’enlever, pour en voir la disjiosition
et féteiidue (fig. 2, 3, h, b).