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pourtour de l’ouverture buccale; l’autre, externe, .se
continue également, à son extrémité antérieure, avec
un cordon nerveux assez volumineux qui se porte
aussi en avant et qui va alioutir aux ganglions buccaux
(p l. 22, fig. 1, 8, et 1 0 ). Ces derniers ganglions, situés
à la partie postérieure et supérieure de la masse
buccale, en dessous de l’oesopliage, sont unis, comme
d’ordinaire, par un petit filet transverse et fournissent
Jilusienrs branches nerveuses qui se distribuent à cette
masse buccale ; une de ces branches se dirige en arrière,
pour se perdre sur les parois de l’oesophage (1 )
(pl. 22, iig. 1).
Le quatrième renflement, moins distinct que les
précédents, se trouve placé au-de.ssons et en debors
de celui qui fournit le nerf tentaculaire ; il ne donne
qu’un filet nerveux très-grêle qui va s’anastomoser
avec une branche d’im des nerfs qui nous restent à
décrire (jil. 22, fig 1, 8, 9).
La portion des ganglions sus-oesophagiens on cérébraux
qui est eu arrière des bulbes ojiti(|ues, se subdivise
également en deux petits lobes, pour cbacun
de ces ganglions ( jd. 22, fig. 8, 9, 10).
D’un de ces lobes naît un nerf qui se comporte différemment
du côté droit et du côté gaucbe; à gaucbe,
ce nerf se ramifie dans la paroi supérieure du corps,
en arrière de la tête ; à droite , il va se rendre , sans
fournir aucune branche, à un ganglion qui .se trouve
(t) Voy. les considérations générales que nous avons donnée.s
sur ces ganglions, pag. 72.
situé à la base du nucléus et dont nous allons bientôt
J i a rl e r (pl. 22, fig. 1).
L’antre lobule, inférieur au précédent, émet uu
gros cordon nerveux qui descend, de chaque côté, en
debors de l’oesojibage, et va aboutir aux ganglions
sous-oesojibagiens; ces nerfs fournissent, à peu de distance
de leur origine, une petite branche qui va s’anastomoser
avec un des nerfs déjà décrits (jil. 22,
fig. 1, 8 et 9 ).
Les ganglions sous-oesojihagiens sont situés en dessus
d e là nageoire et se trouvent, par conséquent, à une
grande distance des ganglions cérébraux, dans la plupart
des Hétérojiodes; il en résulte que le collier nerveux
a une longueur considérable cbez ces Mollusques.
Nous avons déjà signalé cette particularité remarquable
et nous en avons donné l’explication dans nos considérations
générales sur le système nerveux des Mollusques
cépbalés (1).
Ainsi que les ganglions cérébraux, les ganglions
sous-oesopbagiens sont divisés en presque autant de
lobules qu’ils fournissent de paires de nerfs (p l. 22,
f i g . 1, g / et f i g . 11, 12).
A leur partie antérieure viennent aboutir les cordons
nerveux qui les unissent aux ganglions cérébraux
et qui forment l’anneau oesophagien.
En arrière, ils donnent naissance, cbacun, à un nerf
volumineux qui va se distribuer à la partie postérieure
ou caudale de l’animal.
(1) Voy. à la page 79 de ce volume.