procberail un jieu leurs fonctions de celles des trachées
des insectes? on bien, ont-ils seidement pour
usage de tenir en réserve l’air nécessaire à l’exercice
de la respiration, lorsipie l'animal se trouve dans l’eau ?
ou bien encore, forment-ils une sorte d’apjiareil hydrostatique
analogue à celui de la Jantbine, et qui servirait
à ces Molluscpies pour les maintenir à la surface
de ce liquide? Il nous paraît difficile de décider cette
ipiestion , à la solution de laquelle on n’arrivera probablement
qne jiar nue étude suivie des moeurs et des
habitudes des Élysies (1).
i.’apjiareil circulatoire offre aussi une disposition
analogue à celle ipie l’on Irouve dans les Mollusques
pulmonés.
Les vaisseaux veineux sont très-appaients an moment
où ils viennent se ramifier dans la pocbe pulmonaire,
et former le réseau qui tapisse la paroi supérieure
de celte cavilé ; la pinjiart de ces vaisseaux
s’ouvrent directement dans l ’oreillette. Celle-ci est située
à la partie antérieure de la poche pulmonaire,
sur la ligne médiane, et se trouve ajipliquée contre sa
Jiaroi supérieure ; elle s ’abouche en avant dans un ventricule
nuisculeiix, jiyriforme, tout à fait analogue à
celui de la jilupart des autres gastéropodes. Le coeur
entier est contenu dans nn péricarde qui adhère à la
(1) On p e u t assimiler, ju s q u ’à u n c erta in p o in t, cette sorte de
dweiticulum de la poche p u lm o n a ir e , dans les Élysies, a u x cavités
a érien n es qui co in in u n iq u en t avec le p o umon dans les oiseaux ct
certains reptiles.
Jia roi supérieure du corps, comme dans les Mollus-
(jues nudibraiicbes (fig. 4 , 5, c).
Le ventricule donne naissance , en avant, à l’aorle
ijui se porte vers la partie antérieure du corps, tia-
verse le collier nerveux el se perd dans la masse buccale,
après avoir fourni, dans son trajet, une branche
jirofonde pour les viscères (fig. 4 , 5, c).
I .’apjiareil digestifdes Élysies jiréseule la jiliis grande
analogie avec celui des Lalliopées.
l.a boucbe esl située à l’extrémité antérieure de 1 a-
nimal ct un peu iniérieiirement, comme dans les Ajily-
sies ; elle a la forme d’une fente longitudinale cjui se
jierd en arrière, dans l’enfoncement ijui sejiare la tête
du pied. Les bords de cette ouverliire sont quelquefois
légèrement jiroéminents el forment comme deux
Jietites lèvres (fig. 2, 3 ,8 ).
La masse buccale est ovoide et marquée sujie-
rieurement de stries transversales très-fines; ses parois,
très-épaisses, sonl enlièremeni nmscniaires et
n ’offreni aucune trace de jiièces cornées (fig. 8, 9,1 0).
Dans sa cavilé, on remarque inférienrement une saillie
linguale Irès-jiroéminente, allongée d’avant en ar-
riiire, el armée d’une série de crochets cornés et imbriqués.
î.e renilement lingual se continue avec un
sac membraneux qui fait saillie en arrière de la niasse
buccale, et qui esl reinjili de crochets cornés, semblables
à ceux dont nous venons de jiarler, adhérant par
leur base à la jiaroi interne de ce sac. Les crochets
paraissent deslinés à remplacer successivement ceux