ilécril dans les l.iHorines. Sur tous les individus que
nous avons examinés, nous avons trouvé, le long du
foie, uu organe d’une structure granuleuse (fig. 1 , o),
commiuiiquaut, par un canal dont nous n’avons bien
pu reconnaître la disposition, avec un utérus qui
vient s ouvrir à la parlie ]ioslérieure de la cavilé branchiale
(fig. 1, u ), el dont les parois internes sont recouvertes
de villosités très-prononcées (fig. IG, 17).
D’après cela, faut-il admettre avec M. Quoy, que les
turbos sontdesMollusques hermaphrodites, semblables
aux Haliotides, aux Fissurelles, aux Parmopborcs, e lc .,
c est-a-dire n ayant de bien apparent que le sexe femelle,
el pouvant se suffire à eux-mêmes ? Sur l’espèce
dont nous donnons f anatomie, le Turbo scabre, nous
avons trouvé l’organe postérieur, qui est accolé au
foie , tantôt d’une couleur rosée , tantôt d’un blanc
jaunâtre (1 ), ce qui nous porte à croire que cet organe
pourrait bien avoir des fonctions différentes, être un
testicule sur certains individus et un ovaire dans d’autres
; mais, dans ce cas, les Turbos seraient des Gastérojiodes
diokjues bien différents de ceux qui offrent
celte disposition de fajipareil générateur. Ce point
d organisation nous semble donc demander de nouvelles
recbercbes qui devront être faites sur des animaux
frais , et à l’époque où ces Mollusques se rejiro-
duiseut.
f ’organe de la viscosité ou delà dépuration urinaire
(t) M. Qnoy a aussi indiqué la différence de coloration qu’offre
cet organe, dans la description qu’il a donnée dn Turbo marbré.
U
occujie le fond de la cavilé branchiale, comme dans
les Pecliniliranches ; il est également rejiréseiUé par
une grande ¡loclie, à parois épaisses et jiarenchyma-
teuses dans une partie de leur étendue, mais dont f ou-
verlure se trouve placée à l’extrémité d’un gros tidie,
eu forme de trompe, qui est à droite et en dessous
du rectum, au fond de la cavité branchiale (fig. 1,
.T ) .
De chaque côté du rectum , se voient encore les
feuillets muqueux dont nous avons déjà parlé au sujet
des Littorines, des Natices, etc., (lig. 1, y , y ) .
F.e muscle columellaire est court et large (fig. 1, m).
Les Turbos diffèrent encore d’uiie manière bien
tranchée des Pectinibranches, jiar la disposition do
leur système nerveux.
r.e collier oesophagien, remarqualile par son peu de
dévelojijiement, est formé supérieurement par une
bande médullaire très-grêle, ajijiliquée sur la masse
buccale et renflée à ses deux extrémités. De cbacun
de ces renflements ijui représentent les ganglions cérébraux
et ceux du pied, partent jilusieurs nerfs se
rendant aux diverses parties auxquelles ces ganglions
fournissent ordinairement, l.a portion inférieure du
collier, située plus en arrière que la précédente, e.st
aussi constituée par une sorte de ganglion très-allongé,
donnant naissance à quatre à cinq nerfs deslinés aux
viscères. Le collier est complété, sur les côtés, jiar une
commissure très-grêle qui présente encore un jietit
renflement à sa partie inférieure (fig. 18).
D’après la description que nous venons de don