situé le plus ordinairement du côté ganclie. Les exceptions
que l’on observe sous ce rapjiorl cbez les l’téro-
podes concbylifères peuvent même être considérées
comme anomales, puisque dans les genres T.imacine et
Sjiiriale qui les [irésenlcnt, toutes les espèces étant sé-
neslrés, l’anus devrait, d’après la règle ordinaire, se
trouver du côté gaucbe.
l.es organes de la respiration sont encore peu connus
dans la jiliqiart des Ptéropodes, et c’est même d’après
cette circonstance cpie M. de Blainville a désigné ces
Mollusques sons le nom Ôl Aporobranches.
Tous les Ptéropodes respirent par des brancbies,
puisque ce sont des Mollusques essentiellement aquatiques
, mais ces organes varient beaucoup par leur
jiosition, leur forme et leur structure.
On a cru pendant longtemps que, dans un certain
nombre de Ptéropodes , les brancbies se trouvaient
¡¡lacées, sous forme de réseau vasculaire, à la surface
des nageoires, et (jue ces appendices servaient par con-
séipient à la fois aux fonctions de la locomotion et à
celles de la respiration (1); mais cette détermination,
accréditée surtout ¡¡ar Cuvier, a été démontrée depuis
inexacte, et l’on a reconnu que les stries régulières (¡ne
présente la surface des nageoires, et que l’on avait
regardées comme vasculaires, étaient formées par les
fibres des coucbes musculaires les ¡¡lus superficielles.
(1) C’est encore d’après cette idée, comme nous l’avons déjà
dit, queM. de Blainville avait dési^mé les Ptéropodes sous le nom
de Ptéroclihranches.
l.es observations de M. Van Beneden, celles du docteur
Escbricbt et les nôtres mettent ce fait bors de doute
¡ ¡O U I ' les Clios, les Cymbulies, les Enribies, et i l est lrc;s-
jirobable qu’il cn est de même ¡¡our le genre Psycbé,
qui n’est encore connu que d’iine manière très-incom-
[ilète.
Nous avons déjà dit, en ¡larlant de la disposition du
manteau, que les brancbies étaient extérieures dans
tous les Ptéropodes nus ; mais la place qu’occujient
ces organes varie lieaucouji, puisqu’ils peuvent être
situés à la ¡¡ai tie antérieure de l’animal, comme dans
les Euribies, ou à sou extrémité ¡¡ostérieure, comme
dans les Pneumodermes.
Cbez tons les Ptérojiodes ¡¡oiirvns d’une coquille,
les brancbies sont intérieures ou contenues dans une
cavité formée j>ar le manteau el (jui offre une disposition
tout à fait analogue à la cavité brancbiale des
Casléropodes concbylifères. Le genre Cuviérie offrirait
seul, d’après M. Rang, une excejilion à cette disposition
de faj)j)areil brancbial dans les Plérojiodes testa-
cés, mais nous verrons, en traitant de ce genre, que
la détermination des Brancbies donnée jiar ce naturaliste
esl inexacte, et (pic, sous ce rajijiort, les Cuviéries
ne diffèrent jias des Cléodores, des llyales, etc., comme
l’analogie le faisait déjà snpjioser.
Quant aux différences (jue les brancbies présentent
sous le rapport de leur forme, de leur structure, etc.,
nous ne croyons pas devoir entrer ici dans des détails
qui trouveront plus naturellement leur jilace dans la
descrijilion anatomique des différents genres.