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e.\{)liquei’oiis plus lard celle anomalie ajiparenle, cn
parlaiil du système nerveux des Éolides, des Glaucus,
etc., qui esl loul à foil semblable, par sa disposition,
à celui des Pliyllirocs.
Les deux autres ganglions de l’amieau nerveux,
situés sur les côtés de l’oesopbage, sont moins volumineux
que les ganglions céréliraux aux<|uels ils sont
unis par un étroit pédicule. Cbacun de ces ganglions
donne naissance postérieurement à un gros
nerf qui se porte, de chaque côté, en longeant la partie
inférieure du corps, jusqu’à peu de dislance de son
extrémité postérieure, et fournit successivement nn
assez grand nombre de lirancbes qui se perdent toutes
dans l’enveloppe extérieure; de leur parlie inférieure
parlent encore deux commissures, dont une plus longue
et plus grêle, (jui complètent le collier nerveux, en les
unissant au-dessous de l’oesojibage (fig. 3 ,1 4 ,1 5 ,1 6 ) .
Nous considérons ces ganglions comme ceux qui sont
afleclés aux organes de la locomotion ; il est même à
remarquer que les nerfs qu’ils fournissent, rappellent
tout à fait, par leur disposition, les nerfs qui se distribuent
au pied, cbez les Gastéropodes, quoique les
Phylliroés n’ofï'renl, comme nous l’avons dit, aucune
trace de cet organe.
A la base des nerfs tentaculaires, se voit, sur les
ganglions cérébraux, un point noirâtre formé par une
petite saillie que recouvre une coucbe de pigment,
el (|ui doit êlre considéré, par conséquent, comme un
«cil rudimentaire (fig. 14 et 16).
Sur le bord postérieur de ces ganglions, se trouve
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aussi un organe auditif tout à lait semblable a celui
(¡ue nousavons déjà décritdansles Ptéropodes (fig. 14,
15, 16, 18) (1).
l.es Phylliroés sont des Mollusques pélagieus assez
communs dans les mers des régions cbaudes. Ce sonl
des animaux apathiques, qui ne se meuvent que lentement
à l’aide des ondulations de loul leur corps, el
le plus souvent, sans direction déterminée. Nous les
avons toujours vus nager horizontalement, comme les
Firoles, les Carinaires, etc., mais non renversés comme
ces derniers Mollusques ; leur forme lamelleuse ne
leur permettant que difficilement de se maintenir dans
leur position normale, on voir leur coqis s’incliner
successivement, d’un côté à l’autre, jiendant la natation,
el exécuter ainsi des oscillations presque continuelles.
Les Phylliroés se montrent à la surface de la mer,
surtout au crépuscule, comme les autres Mollusques
pélagieus; mais nous en avons aussi rencontré pendant
le jour. Nous ne pouvons rien dire sur leur genre de
nourriture, ni sur les circonstances relatives a leur
reproduction, n’ayant pu recueillir d’observations a
ce sujet.
(1) Nous avons publié dans les Annales françaises ct étrangères
d'anatomie ct de physiologie de l’année 1839, quelcpies dessins du
système nerveux des Phylliroés, qui, exécutés d’après des croquis
laits i>endant notre campagne, sont incomidets el même mexacis
sous quelques rap|)orts. Ces dessins n’avaient, du reste, d’autre
but que de faire connaître l’organe auditll do ces Mollusques.